Titre : | Les arbres doivent-ils pouvoir plaider ? : vers la reconnaissance de droits juridiques aux objets naturels |
Auteurs : | Christopher Stone, Auteur Tristan Lefort-Martine, Traducteur Catherine Larrère, Préfacier, etc. |
Editeur : | Paris, Lyon... : Le Passager clandestin |
Année de publication : | 2017 |
Présentation physique : | 154 p.18 cm |
ISBN/ISSN/EAN : | 978-2-36935-087-3 |
Mots clés : |
Environnement -- Droit
Environnement -- Protection Éthique de l'environnement Arbres -- Droit |
Note générale : | Traduction de "Should trees have standing ? : toward legal rights for natural objects" (1ère éd. : W. Kaufmann, 1974). - Notes bibliogr. |
Résumé : |
La traduction inédite d’un texte fondateur sur la préservation de la nature.
En 1972, pour contrer un projet de la Walt Disney Company qui menaçait une forêt de séquoias en Californie, le juriste Christopher Stone proposa, dans cet article pion[...]
La traduction inédite d’un texte fondateur sur la préservation de la nature.
En 1972, pour contrer un projet de la Walt Disney Company qui menaçait une forêt de séquoias en Californie, le juriste Christopher Stone proposa, dans cet article pionnier, d'accorder des droits aux arbres et "à l'environnement naturel dans son ensemble". Par ce texte (jusqu'ici inédit en français), Stone a contribué de façon décisive, aux côtés d'auteurs comme Rachel Carson, Lynn White Jr, Peter Singer ou Arne Næss, à la prise de conscience de la valeur intrinsèque de la nature. L'originalité de sa position tient à son caractère juridique : en conférant aux entités naturelles le droit, dans certaines situations, de se défendre en justice par l'intermédiaire de représentants, il ouvrait la voie au primat de leur préservation sur le pur calcul économique. Cette idée a fait son chemin. En 2008, la Constitution de l'Équateur faisait expressément de la nature un sujet de droit. En 2016, en Nouvelle-Zélande et en Inde, des fleuves se sont vu reconnaître une personnalité juridique. Depuis quelques années, un peu partout dans le monde, un débat philosophique et juridique intense interroge les liens qui unissent humains et non-humains sur notre planète. Dans une ample préface, après avoir replacé l'article de Stone dans son époque, Catherine Larrère éclaire l'état de la controverse actuelle et livre sa réflexion sur les positions des mouvements contemporains de revendication de droits pour la nature. "Tout ne se résout pas juridiquement", estime-t-elle. Face aux visions holistiques, comme celles qui réclament la reconnaissance pénale d'un crime d'"écocide", elle invoque la nécessité d'une approche plus directement politique. Les voies pour résoudre les conflits opposant humains et non-humains sont diverses, suivant les échelles et les domaines concernés. C'est pourquoi "Christopher Stone, défenseur du pluralisme, mérite hier comme aujourd'hui, d'être lu attentivement". Né en 1927 [sic, ie. 1937], juriste étatsunien et spécialiste d'éthique environnementale, Christopher Stone étudie depuis plus de quarante ans les enjeux sous-jacents aux problèmes écologiques globaux tels que le changement climatique, la perte de biodiversité et la destruction des ressources naturelles. Il est l'auteur de nombreux articles et ouvrages portant sur la politique énergétique étatsunienne, le droit du commerce, la criminalité des entreprises ou encore la protection des océans. Il a contribué à l'émergence du mouvement écologiste étatsunien en écrivant en 1972 "Should Trees Have Standing", dont Le Passager clandestin publie la première traduction française intégrale en 2017. Il travaille activement à l'élaboration d'un droit international sur les questions environnementales. [Présentation par le site internet de l'éditeur] |
Exemplaires (1)
Code-barres | Cote | Support | Localisation | Section | Disponibilité | Fonds spéciaux | Note publique |
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5000352469 | 3496 STON A | Papier | Bibliothèque Centrale | Libre accès | En rayon Disponible |