Titre : | En territoire ennemi : expériences d'occupation, transferts, héritages (1914-1949) |
Auteurs : | James Connolly, Directeur de publication, rédacteur en chef Emmanuel Debruyne, Directeur de publication, rédacteur en chef Élise Julien, Directeur de publication, rédacteur en chef Matthias Meirlaen, Directeur de publication, rédacteur en chef Sophie De Schaepdrijver, Préfacier, etc. |
Editeur : | Villeneuve d'Ascq, Lille : Presses universitaires du Septentrion |
Année de publication : | 2018 |
Collection : | Histoire et civilisations, ISSN 1284-5655, 1777 |
Présentation physique : | 231 p.ill.24 cm |
ISBN/ISSN/EAN : | 978-2-7574-1924-3 |
Mots clés : |
Occupation militaire -- 20e siècle
Guerre mondiale (1914-1918) -- Territoires occupés Guerre mondiale (1939-1945) -- Territoires occupés |
Note générale : | Index des noms de lieux et des noms de personnes. Notes bibliographiques |
Résumé : |
Vivre une occupation militaire, c'est vivre avec l'ennemi. Les contributions ici réunies proposent de redécouvrir ces occupations, en 14-18 comme en 39-45 ou durant les sorties de guerre, en France et en Belgique comme en Pologne, en Afrique cen[...]
Vivre une occupation militaire, c'est vivre avec l'ennemi. Les contributions ici réunies proposent de redécouvrir ces occupations, en 14-18 comme en 39-45 ou durant les sorties de guerre, en France et en Belgique comme en Pologne, en Afrique centrale ou en Allemagne. Entre dialogue et rapport de force, occupants et occupés s'adaptent à une coexistence imposée par le sort des armes.
Les expériences françaises et belges de la Grande Guerre montrent d'abord des occupés pris entre normes de conduite collectives - imposant une distance avec l'occupant - et stratégies d'accommodation individuelle - pouvant conduire au rapprochement. De ces tensions et des souffrances de l'occupation émerge une mémoire complexe aux multiples déclinaisons locales. À une échelle plus vaste, les occupations s'avèrent en outre liées entre elles par de multiples transferts. Quels que soient la période et le lieu, les occupations passées ou éloignées contribuent ainsi à nourrir le face-à-face entre occupants et occupés. [Présentation par le site internet de l'éditeur] Si les périodes de commémorations offrent souvent des opportunités sur le plan éditorial, force est de constater que ces publications ne constituent pas nécessairement des renouveaux historiographiques. Quant au phénomène d'occupation, force est de constater qu'il a déjà fait l'objet de nombreuses recherches. N'y aurait-il dès lors rien de neuf sous le soleil ? A y regarder de plus près, l'affirmation mérite d'être nuancée. Si ce phénomène a fait l'objet de nombreuses études pour la Seconde Guerre mondiale et des conflits ultérieurs, la situation est plus contrastée dès lors qu'il s'agit de la Première Guerre ne serait-ce, pour commencer, que parce que longtemps la Grande Guerre s'est retrouvée dans l'ombre du second conflit mondial. Depuis les années 1990, l'historiographie de la Première Guerre est en plein renouveau. La question des occupations occupe une place importante dans le cadre de nouvelles recherches portant sur les questions de violence de guerre, le vécu des civils, les enjeux liés à la sortie de guerre ou encore à la mémoire du conflit. Publié début 2018, l'ouvrage "En territoire ennemi. Expériences d'occupation, transferts, héritages (1914-1949)" traduit bien le renouveau de cette historiographie mais aussi une volonté de sortir de cadres chronologiques et géographiques traditionnels. Plusieurs membres ou anciens membres de l'équipe du CegeSoma y sont associés. Il est le fruit de deux journées d'études, "Vivre l'occupation sur le front Ouest pendant la Première Guerre mondiale" et "Occupations and transfers of experience. From one front to another, from one war to another", qui se sont tenues au printemps 2015. Cette publication nous plonge tout à la fois dans la réalité des sociétés occupées en 1914-1918 mais aussi dans la question des conséquences de cette période pour un certain nombre d'acteurs tels les bourgmestres. Elle déborde aussi largement le cadre géographique franco-belge par des focus sur l'est européen ou encore la zone d'occupation française de l'Allemagne d'après-guerre. Il s'agit là, à n'en pas douter, d'une ouverture essentielle de cadres conceptuels et géographiques classiques qui augurent de nouvelles perspectives que le concept de transfert ne manque pas d'ouvrir. Bref, un ouvrage à découvrir pour mieux comprendre tant les sociétés occupées à travers le prisme de l'ensemble des acteurs concernés que les périodes d'après-guerre et les phénomènes mémoriels dans toute leur diversité. [Présentation par le site internet des Archives générales du Royaume] |
Exemplaires (1)
Code-barres | Cote | Support | Localisation | Section | Disponibilité | Fonds spéciaux | Note publique |
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5000352427 | 9403 ENTE E | Papier | Bibliothèque Centrale | Libre accès | En rayon Disponible |
Documents numériques (1)
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