Titre : | Boeuf, porc et volaille : Les prix à la consommation se déconnectent des prix agricole |
Editeur : | Paris : UFC-Que Choisir |
Année de publication : | 2009 |
Présentation physique : | 35p.(+gh) |
Mots clés : |
FRAN
AGRI PORC INDI BOVI AVIC INAL VIAN EVOL PREN PRIX LONG TERM MARG BRUT DETA GROS |
Note générale : | D |
Résumé : | En France, l'alimentation fait partie des premiers postes de dépenses des ménages (16,4 % du budget des ménages en 2006) et pèse plus fortement sur les ménages modestes (18,4 % de leur budget). En outre, il s'agit d'une dépense incompressible : [...] En France, l'alimentation fait partie des premiers postes de dépenses des ménages (16,4 % du budget des ménages en 2006) et pèse plus fortement sur les ménages modestes (18,4 % de leur budget). En outre, il s'agit d'une dépense incompressible : même si les prix augmentent, les ménages ne peuvent que très peu réduire cette consommation indispensable. C'est dans ce contexte que UFC-Que Choisir a voulu vérifier si, comme l'indiquent certains professionnels, les hausses récentes des prix de détail s'expliquent exclusivement par les hausses des matières premières. Les prix à la consommation de la viande en France n'ont cessé d'augmenter ces vingt dernières années alors que pendant la même période les prix payés aux producteurs ont chuté, selon une enquête publiée par l'association de défense des consommateurs. Si sur le court terme, l'inflation des prix alimentaires est apparemment bien corrélée à la hausse des prix agricoles, sur le long terme, l'évolution des prix des matières premières n'explique que partiellement celle des prix aux consommateurs. L'étude porte sur trois types de viande (boeuf, porc et volaille). Menée sur 18 ans, de 1990 à 2008, l'enquête montre que le boeuf a augmenté de 50% dans les rayons alors que le prix payé aux éleveurs de bovins a baissé de 15%. Cet écart s'est installé lors des deux crises de la vache folle (1996 et fin 2000) qui ont entraîné de fortes baisses du prix de l'animal, "jamais répercutées en rayon", selon UFC Que-Choisir. Une façon pour les intermédiaires (abattoirs, transformateurs, centrales d'achat,...) et la distribution de conserver leurs marges même avec des ventes à la baisse.Pour le porc, la situation est encore plus "caricaturale". Les prix au détail sont totalement déconnectés de la production. Le porc est la viande la moins chère et la plus mangée en France. Mais c'est aussi la plus rentable. De 1992 à 2008, les prix à la consommation ont augmenté de 16% pour le rôti et de 26% pour l'échine alors que dans le même temps le prix du cochon payé à l'éleveur a baissé de près de 30%. La volaille a augmenté de 40% entre 1990 et 2008, tandis que le prix payé aux producteurs est aussi à la hausse (7%). Une fois de plus si les augmentations de prix ont été à chaque fois répercutées sur la volaille, les baisses et notamment celle due à la grippe aviaire en 2004 ne le sont que peu ou pas du tout auprès du consommateur. |
Exemplaires (3)
Code-barres | Cote | Support | Localisation | Section | Disponibilité | Fonds spéciaux | Note publique |
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700019451 | B/IV/FRAN/105/99 | Papier | Bibliothèque de l'Agriculture | Fonds Agriculture | En rayon Disponible | ||
700019452 | B/IV/FRAN/105/99 | Papier | Bibliothèque de l'Agriculture | Fonds Agriculture | En rayon Disponible | ||
700019453 | B/IV/FRAN/105/99 | Papier | Bibliothèque de l'Agriculture | Fonds Agriculture | En rayon Disponible |