Titre : | Premiers prix et qualité |
Editeur : | Bruxelles : Centre de recherche et d'information des organisations de consommateurs |
Année de publication : | 2008 |
Présentation physique : | 74p.(+tb) |
Mots clés : |
INDU
BELG PORC QUAL HUGR ALIM VIAN LAIT CERE PDTE PRIX DIST ETIQ DEMA FROM BOISS COMPE COND ALPR PECH SEGM SUPE DISC MARQ ALNU CONFS CACA SAUC |
Note générale : | D |
Résumé : | Les rayons dans les magasins sont parsemés de plus en plus de produits bon marché et de produits de marques de distributeurs entre les produits de marques nationales. Mais peut-on, en tant que consommateur, faire confiance à ces produits attraya[...] Les rayons dans les magasins sont parsemés de plus en plus de produits bon marché et de produits de marques de distributeurs entre les produits de marques nationales. Mais peut-on, en tant que consommateur, faire confiance à ces produits attrayants pour le prix ? Le CRIOC après avoir examiné 163 produits (biscuits, charcuterie préemballée (jambon), chips, chocolat au lait, confiture de fraises, conserve d'anans en tranches, conserve de filets de maquereau à l'huile, conserve de petits pois, conserve saucisses viennoises, corn flakes, crêpes, dessert maigre aux fraises, fromage blanc maigre, fromage râpé (emmenthal), gaufre au sucre, lait demi-écrémé, lasagne bolognaise, limonade light, mayonnaise au citron, pâte à tartiner noisette, pizza) apporte une réponse nuancée. Il n'est pas possible de distinguer d'une manière générale la qualité des produits sur base de la marque et du prix à travers la composition et l'étiquetage du produit et de conclure qu'il existe une relation causale entre le prix et la qualité du produit concerné. Tout dépend du scénario mis en oeuvre par les fabricants : - soit la différence de prix ne se justifie pas par une différence de qualité nutritionnelle évidente et le consommateur devra sélectionner le produit en fonction de ses qualités organoleptiques. - soit la différence porte sur la quantité des ingrédients mis en oeuvre et le consommateur peut choisir en fonction de l'information disponible sur l'emballage (quand elle existe...). - soit la différence porte sur la nature des ingrédients mis en oeuvre mais qui n'influence pas vraiment la valeur nutritionnelle du produit. Dans ce cas, le consommateur peut choisir en fonction du prix. - soit la différence porte sur la nature des ingrédients mis en oeuvre qui peut influencer la valeur nutritionnelle du produit. Dans ce cas, le consommateur a tout intérêt à choisir un produit de qualité à un bon prix Et ces scénarios peuvent varier quelque soit le type de positionnement envisagé (marques nationales, marques de distributeur, premiers prix). Le premier prix peut être d'un bon rapport qualité prix! Les produits les moins chers, que ce soit les marques de distributeurs ou les premiers prix, ne comportent pas toujours une information suffisante pour pouvoir sélectionner le produit en connaissance de cause et comprendre sa composition. Or, l'étiquetage nutritionnel et la composition du produit sont des mentions, quand elles existent, qui manquent de pertinence, surtout en ce qui concerne la nature des lipides (saturés, oméga-3, oméga-6, trans). L'intérêt d'un étiquetage complet se justifie. Ainsi, l'étiquetage nutritionnel devrait être obligatoire pour tous les produits, surtout pour les produits transformés et pour toutes les catégories (marques nationales, marques de distributeurs ou premiers prix). En achetant des produits bon marché, le consommateur ne dispose pas toujours d'une information suffisante. Mais le premier prix peut fournir une information utile sur sa composition et son impact nutritionnel mais ce n'est pas toujours le cas, comme pour les marques de distributeur ou les marques nationales. Les consommateurs sont invités à faire preuve de plus de vigilance dans le choix de chacun de leurs produits. D'autant que l'information mise à leur disposition n'est pas toujours pertinente, ni ne permet un choix judicieux ou même, est carrément absente, notamment dans le cas des produits transformés. Un renforcement de l'information doit passer par un étiquetage adapté comprenant la composition des ingrédients, une information nutritionnelle et des informations nécessaires pour que le consommateur puisse évaluer la qualité du produit en fonction de sa situation personnelle (présence d'allergènes, impact de la composition sur la santé, mention de l'origine et de la provenance, etc.). La proposition de règlement européen va dans le bon sens. Cet étiquetage doit apparaître sur tous les produits, quel que soit le prix de ces derniers. Bon marché ne peut être synonyme d'information bradée ou inexistante. |
Exemplaires (1)
Code-barres | Cote | Support | Localisation | Section | Disponibilité | Fonds spéciaux | Note publique |
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700020260 | B/VI/BELG/199/77/14 | Papier | Bibliothèque de l'Agriculture | Fonds Agriculture | En rayon Disponible |