Résumé :
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Sic transit gloria mundi… ainsi passe la gloire de ce monde, cet exergue peut s'appliquer à Château-Thierry ainsi qu'à nombre de ses semblables, malheureusement disparus de notre patrimoine. En regrettant leur disparition, je ne regrette pas ces[...]
Sic transit gloria mundi… ainsi passe la gloire de ce monde, cet exergue peut s'appliquer à Château-Thierry ainsi qu'à nombre de ses semblables, malheureusement disparus de notre patrimoine. En regrettant leur disparition, je ne regrette pas ces symboles de domination et bien souvent d'oppression d'un individu, d'une famille, d'une classe sociale, sur d'autres classes, plébéiennes celles-là. Peut-être la destinée avait-elle estimé que ce sombre passage obligé était nécessaire, avant de déboucher sur la démocratie. Enfin, heureusement, la révolution française a nivelé et a supprimé maintes injustices. Seul le côté architectural est ici concerné et il est donc intéressant de tenter d'imaginer quel était l'aspect réel que présentait le château dans sa période active. Ainsi que j'expose dans le prologue, personne, à ma connaissance n'a traité de cette question. J'ai donc, eu toute latitude pour énoncer une hypothèse, que j'espère la plus proche de la réalité. Mais qui pourra jamais établir une certitude absolue, vu l'absence ce de ou la pauvreté de sources d'informations écrites et surtout l'indigence de sources iconographiques vraiment valables ? J’ai donc dû œuvrer à l'aide du plan que nous connaissons actuellement mais, bien qu'en l'absence d'informations positives quant aux élévations, je crois être resté dans les limites d'une vraisemblance raisonnable. Je rappelle que la visite des ruines de Château-Thierry est interdite, sauf en de rares circonstances telles les Journées du Patrimoine, par exemple ; au lecteur d’en profiter. Raymond d'Orjo de Marchovelette "Au Leupont", Saint-Hubert D’Ardenne, 2009.
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