Titre : | Les sciences de l'action publique |
Auteurs : | Centre de recherche sur le politique, l'administration et le territoire (Grenoble), Organisateur de réunion, de conférence Olivier Ihl, Directeur de publication, rédacteur en chef |
Editeur : | Grenoble : Presses universitaires de Grenoble |
Année de publication : | 2006 |
Collection : | Symposium |
Présentation physique : | 286 p.24 cm |
ISBN/ISSN/EAN : | 978-2-7061-1337-6 |
Autre ISBN/ISSN : | 2-7061-1337-5 |
Mots clés : |
Gouvernement (science politique) -- France -- Actes de congrès
Techniques de décision en politique -- Actes de congrès Évaluation du risque -- France -- Actes de congrès Conseillers scientifiques -- France -- Actes de congrès |
Note générale : | Issu d'un colloque organisé les 28 et 29 septembre 2004 à l'IEP de Grenoble par le CERAT, Centre de recherche sur le politique, l'administration et le territoire. - Notes bibliogr. |
Résumé : |
Quelle place les savoirs produits par la science politique tiennent-ils dans le gouvernement des hommes et des territoires ? Comment ces outils d’analyse sont-ils mobilisés concrètement par les pouvoirs publics ou les groupes d’intérêt ? Par qui[...]
Quelle place les savoirs produits par la science politique tiennent-ils dans le gouvernement des hommes et des territoires ? Comment ces outils d’analyse sont-ils mobilisés concrètement par les pouvoirs publics ou les groupes d’intérêt ? Par qui sont-ils certifiés et sous quelles conditions ? En retour, quelle incidence a cette instrumentalisation sur la nature et le statut des laboratoires où s’élaborent ces concepts politiques ?
Dans l’Europe contemporaine, jamais ces questions n’ont paru si sensibles. Il est vrai qu’une véritable industrie des "études" et "expertises" s’est développée. Longtemps cantonnée à la fonction Recherche des administrations nationales, la voilà qui s’organise dans et autour des institutions européennes : Conseil de l’Europe, Commission, Banque centrale européenne, Parlement, Cour de Justice, etc. Phénomène entièrement nouveau ? Sans doute pas. Que la recherche scientifique participe des processus de régulation publique est un fait ancien. Pourtant les formes prises par cette "participation" appellent de nos jours une réflexion spécifique. Invoquées ou contestées, elles sont au cœur des controverses sur les façons d’administrer la Cité. Défendues par les uns comme un garde-fou contre la démagogie et le populisme, elles sont attaquées par les autres comme mettant en péril les règles de la représentation politique, voire comme une manière de "confisquer" la décision publique. Derrière ce débat, une question se pose : comment les savoirs de l’action publique hérités des Trente Glorieuses se sont-ils recomposés notamment sous la double action de l’européanisation des politiques publiques et de la redéfinition du rôle de l’État face au marché ? Quelles figures du pouvoir sont associées à cette transformation fondamentale, celle du passage d’un monopole étatique à une pluralité de systèmes d’action publique, celle de rapports renouvelés entre ingénierie de gouvernement, sciences sociales et action politique ? Olivier Ihl, Directeur de l'Institut d'études politiques de Grenoble, professeur agrégé des Universités en science politique, a dirigé le Cerat-UMR Pacte (CNRS). Spécialiste de sociologie historique des sciences de gouvernement, il a notamment publié récemment "Les sciences de gouvernement" (avec Martine Kaluszynski et Gilles Pollet dir.) chez Economica en 2003 et "La tentation populiste au cœur de l'Europe" (avec Janine Chêne, Éric Vial, Ghislain Waterlot dir.) à La Découverte en 2003. [Présentation par le site internet de l'éditeur] |
Précision sur le document : | Congrès |
Exemplaires (1)
Code-barres | Cote | Support | Localisation | Section | Disponibilité | Fonds spéciaux | Note publique |
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5000338412 | 3200 (44) CERA S | Papier | Bibliothèque Centrale | Libre accès | En rayon Disponible |
Documents numériques (1)
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