Titre : | Démesures du paysage |
Auteurs : | Carl Havelange, Auteur |
Editeur : | Crisnée, Liège : Yellow now |
Année de publication : | 2012 |
Collection : | Côté photo |
Présentation physique : | 147 p.ill.21 cm |
ISBN/ISSN/EAN : | 978-2-87340-316-4 |
Mots clés : |
Paysage -- Philosophie
Photographie de paysage |
Résumé : |
Depuis de nombreuses années, j'écris des textes et je fais des photographies. Un pied ici : dans les activités de recherche ; un autre là : dans les pratiques artistiques. Ce livre, très lente décantation de textes et d'images, m'importe tout pa[...]
Depuis de nombreuses années, j'écris des textes et je fais des photographies. Un pied ici : dans les activités de recherche ; un autre là : dans les pratiques artistiques. Ce livre, très lente décantation de textes et d'images, m'importe tout particulièrement. Il constitue, en marge de mes publications habituelles, mais au coeur vivant de mes préoccupations les plus essentielles, un point d'aboutissement.
1. Projet artistique, à la fois photographique et littéraire, il entretient de très étroites relations avec le travail que je mène à propos du regard, de l'image et des cultures visuelles. 2. Il a pour projet de rendre sensible, par l'image et par le texte, ce lieu magique, au fond de nous-mêmes, où se construit, sans que nous le sachions, l'évidence du paysage. Souvenirs, mémoire de soi et mémoire des autres, choses vues, héritages des formes, des matières, des récits, expériences de voir et d'habiter le monde, figurations, histoires, reprises, peintures, descriptions, oublis, émotions : les paysages s'éprouvent, naissent et migrent dans ce maillage à la fois individuel et collectif en lequel s'organise notre relation au monde, à nous-mêmes, aux autres, au temps, aux lieux, au visible. 3. "Démesures du paysage" explore librement ces thématiques en une sorte d'errance ou de méditation à la fois visuelle et textuelle. Les photographies, jouant des rapports d'échelles, de lieux, de styles et de filiations, font courir l'idée du paysage sur un fil tendu, ne cessant d'en chercher la définition visuelle et d'en appréhender les limites. Les textes – autant de courts fragments ou de vignettes, paysagères elles-aussi –, font usage exactement du même procédé. Mais, bien entendu, sans aucune littéralité : les relations ouvertes qui s'établissent entre le texte et l'image creusent des chemins d'émotion et de pensée au détour desquels – ainsi le voudrait-on ! –, les lecteurs seront amenés à retrouver leurs propres paysages. Carl Havelange est historien et photographe. Maître de recherches au Fonds national de la recherche scientifique, il enseigne l’histoire culturelle et l’histoire culturelle du visuel à l’université de Liège. Il multiplie les expériences intellectuelles et artistiques susceptibles de créer des ponts – ou de troubler les frontières – entre les arts et les sciences. Il est tout particulièrement préoccupé par la question du sensible. [Présentation par le site internet exhibitionsinternational.be] "Un paysage est le monde que le regard organise, un espace de projection ou peut-être d'imprégnation, zone franche, territoire d'indétermination où l'esprit bascule, un paysage est toujours silencieux, il est d'une éblouissante blancheur dans quoi l'oeil s'évapore. Un paysage est l'endroit d'une disparition, le théâtre d'anciennes opérations dont on voudrait garder la mémoire. On ne sait jamais pourquoi il inspire une telle tristesse ou alors une telle jubilation, un paysage n'existe pas." [Page 40 et 4e page de couverture] "Que veut dire le mot paysage ? est une question qui me vient souvent à l'esprit. Peut-être qu'il désigne une sorte de juridiction du regard, peut-être une certaine expérience de l'espace et du temps, peut-être un désir de quiétude, peut-être une forme de renoncement ou alors de présence, peut-être un lointain, peut-être une histoire, peut-être la traversée des ans et des siècles. Avant – je veux dire avant que ne s'impose à moi la question du paysage – je ne voyais pas grand-chose. Je pensais que le regard était en amont de l'image et que les mots y suffisaient entièrement. Je vivais sans paysages. Je n'avais la mémoire ni des lieux ni des visages. Cette pauvreté m'exaltait. Je n'y voyais que du feu." [Page 37] |
Exemplaires (1)
Code-barres | Cote | Support | Localisation | Section | Disponibilité | Fonds spéciaux | Note publique |
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BC000000012661 | 7704 HAVE D | Papier | Bibliothèque Centrale | Libre accès | En rayon Disponible |