Titre : | De Belgische kolenslag : 1944-1951 : het mirakel dat er geen was |
Auteurs : | Guy Coppieters, Auteur |
Editeur : | Bruxelles : Archives générales du Royaume |
Année de publication : | 2021 |
Collection : | Studies in Belgian history, 10 |
Présentation physique : | 562 p. |
ISBN/ISSN/EAN : | 978-94-6391-184-9 |
Résumé : |
L’archiviste Guy Coppieters, attaché aux Archives générales du Royaume, a retravaillé, pour notre série "Studies in Belgian History", la thèse de doctorat qu’il a soutenue avec succès à la VUB en 2017. L’ouvrage s’articule autour de trois notion[...]
L’archiviste Guy Coppieters, attaché aux Archives générales du Royaume, a retravaillé, pour notre série "Studies in Belgian History", la thèse de doctorat qu’il a soutenue avec succès à la VUB en 2017. L’ouvrage s’articule autour de trois notions : le charbon, l’État et la lutte. Dans le même temps, une grande attention est consacrée à certains aspects sous-jacents comme la nationalisation, la migration, voire le droit de vote des femmes. Découvrez les surprenants souterrains de la politique charbonnière belge !
Début 1945, le pays est au bord du gouffre. L'euphorie de la Libération a complètement disparu. La peur et le chaos règnent sur le pays. Le secteur du charbon se trouve dans une crise sans précédent. L’approvisionnement énergétique menace de complètement s’arrêter. Les ménages peuvent à peine se chauffer et la reconstruction économique tarde à se réaliser. Le nouveau Premier ministre Achille Van Acker se profile comme le sauveur de la patrie. Il présente un plan de relance nationale de grande envergure : la Bataille du charbon. Malgré des débuts prometteurs, il échouera dans ses objectifs. En effet, il ne gagnera pas la Bataille du charbon. Mais alors, qui est sorti vainqueur de cette bataille ? Les patrons des mines qui s’étaient réunis dans la Fédéchar, l’organisation patronale la plus puissante que la Belgique ait jamais connue, rétablissent rapidement leur pouvoir d’avant-guerre grâce à une stratégie d’autorégulation. Ils réussissent à limiter l’influence de l’État. Les syndicats de mineurs ne sont pas de taille face à ce mouvement. La gestion des charbonnages est caractérisée par une restauration au lieu d’une modernisation. Le monde politique, désespérément divisé au sujet de ce dossier énergétique, se révèle souvent impuissant. Les réformes structurelles font cruellement défaut. Le sauvetage de l’industrie charbonnière s’appuie sur de généreuses subventions, des prix élevés et surtout, des milliers de travailleurs bon marché. Ces mineurs, qui doivent mener la "bataille" proprement dite, en paient le prix. Il s'agit de prisonniers de guerre allemands, d'Italiens et de personnes dites "déplacées". Sans oublier les mineurs belges, évidemment. Pendant la Bataille du charbon, ils sont glorifiés comme des "citoyens d’honneur", mais ils s’avèrent être plutôt des citoyens de seconde classe. [Présentation par le site internet de l'éditeur, septembre 2021] |
Précision sur le document : | Ouvrage issu d'une thèse |
Exemplaires (1)
Code-barres | Cote | Support | Localisation | Section | Disponibilité | Fonds spéciaux | Note publique |
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BC000000010857 | COPP B | Papier | Bibliothèque Centrale | En cours de catalogage | En rayon Disponible |