Titre : | Le train de Venise : roman |
Auteurs : | Georges Simenon, Auteur |
Editeur : | Paris : Presses de la Cité |
Année de publication : | 1965 |
Collection : | Romans |
Présentation physique : | 232 p.21 cm |
Accompagnement : | 1 jaquette |
Mots clés : |
Roman belge de langue française
Roman |
Résumé : |
Au retour des vacances, Justin Calmar prend seul le train de Venise à Paris ; sa femme et ses enfants rentreront quelques jours plus tard. Dans son compartiment, un étranger parvient habilement à obtenir toutes sortes de renseignements sur son c[...]
Au retour des vacances, Justin Calmar prend seul le train de Venise à Paris ; sa femme et ses enfants rentreront quelques jours plus tard. Dans son compartiment, un étranger parvient habilement à obtenir toutes sortes de renseignements sur son compte. Calmar a honte de sa complaisance, mais cela ne l'empêche pas d'accepter la mission que lui confie l'inconnu : à Lausanne, où Calmar a deux heures d'attente avant sa correspondance, retirer une petite valise à la consigne de la gare et la porter dans une rue proche, chez une certaine Arlette Staub. L'étranger, qui doit poursuivre son voyage jusqu'à Genève, sort du compartiment à un moment donné et ne reparaît plus.
Troublé, Calmar se rend néanmoins chez Arlette Staub, mais c'est pour y découvrir le corps d'une jeune femme assassinée. Il s'enfuit, rentre chez lui à Paris avec la valise et constate qu'elle contient une fortune en argent américain et anglais. Commence alors le supplice de l'honnête Justin Calmar. Que faire ? La police ? On ne le croirait pas : son histoire est invraisemblable. Garder l'argent ? Mais où ? Après des hésitations, les consignes de gare lui paraissent un lieu plus sûr que son appartement pour déposer la mallette qui a remplacé la valise trop compromettante. Seulement, il faut la déplacer et aller régulièrement d'une gare à l'autre. Cependant, la lecture de "La tribune de Lausanne" le renseigne sur l'enquête ouverte après la mort d'Arlette Staub. N'est-il pas menacé ? À son travail comme chez lui, on s'inquiète de sa mauvaise mine. Il se sent prisonnier des mensonges qui lui servent à justifier certaines dépenses inhabituelles. Calmar découvre ainsi qu'il n'a jamais eu de vie vraiment personnelle puisqu'il dépend des autres plus que de lui-même. Or, voici qu'il en a une, grâce à cette mallette qui lui est devenue une corne d'abondance. Les cadeaux offerts à sa femme et à ses enfants sont expliqués par de prétendus gains au tiercé. Mais, au milieu de sa solitude de plus en plus pénible, personne ne peut le comprendre... Et pourtant, si, quelqu'un le peut : une collègue de bureau, la laide Mme Denave qui l'a rencontré un jour à la consigne de la gare de l'Est, alors qu'il changeait sa mallette. Elle croit avoir deviné qu'il a des besoins d'argent et elle voudrait l'aider : elle s'offre à lui, corps et âme. Cela se passe dans le bureau, un samedi après-midi. Calmar se laisse posséder plus qu'il ne possède cette femme qu'il ne désire pas. Et lorsqu'il se relève, c'est pour constater que son patron, que l'on croyait éloigné de Paris, a été le témoin de cette scène grotesque. Alors, Calmar, honteux et désespéré, à demi inconscient, se jette par la fenêtre. [Wikipedia] |
Exemplaires (1)
Code-barres | Cote | Support | Localisation | Section | Disponibilité | Fonds spéciaux | Note publique |
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BC000000013985 | 8400 (493)-3 SIME T | Papier | Bibliothèque Centrale | Réserve précieuse | Consultable sur place Exclu du prêt |