Titre : | Propositions sur l'immobilier public de demain : rapport |
Auteurs : | France, Direction de l'immobilier de l'État, Auteur |
Editeur : | Paris : Ministère de l'économie, des finances et de la relance |
Année de publication : | 2020 |
Présentation physique : | 106 p.ill. |
Mots clés : |
Bâtiments publics -- France
Bâtiments publics -- Gestion -- France Domaine public -- Gestion -- France Immeubles -- Gestion -- France |
Note générale : | Rapport daté d'octobre 2020 remis le 22 juin 2021 (document PDF créé le 19/3/2021, modifié le 17/6/2021). - Titre de couverture : "L'immobilier public de demain" |
Résumé : |
Ce rapport sur "L'immobilier public de demain", rédigé par la Direction de l'Immobilier de l'Etat (DIE) invite à réfléchir à l'évolution des pratiques et usages au sein des bâtiments appartenant à l'Etat, qui représentent 97 millions de m2 et un[...]
Ce rapport sur "L'immobilier public de demain", rédigé par la Direction de l'Immobilier de l'Etat (DIE) invite à réfléchir à l'évolution des pratiques et usages au sein des bâtiments appartenant à l'Etat, qui représentent 97 millions de m2 et un total de 7 milliards d'euros de dépenses par an (loyer, entretien, consommations...).
Ce rapport formule notamment 7 recommandations pour une organisation plus flexible et modulaire des espaces. [Présentation par le site internet vie-publique.fr, juin 2021] Immobilier public : l’État veut sortir de la “tradition administrative” La direction de l’immobilier de l’État a publié, mardi 22 juin, son rapport sur l’immobilier public “de demain”, où elle appelle les administrations à repenser leurs espaces de travail. Renouveau en vue des espaces de travail des agents publics. Après plus d’un an de réflexion, la direction de l’immobilier de l’État (DIE) vient de publier son rapport sur l’immobilier public “de demain”, où elle avance une série de recommandations pour le rendre “plus moderne”, “plus agile” et “à même d’accueillir des pratiques plus collaboratives”. Des recommandations “applicables” à l’ensemble des services de l’État et de ses opérateurs et qui donneront prochainement lieu à des expérimentations. Certes, la crise sanitaire, avec la banalisation du télétravail, a accéléré la modification du rapport des agents à leur lieu de travail. Mais une évolution des modes d’organisation du travail “était déjà à l’œuvre, remettant progressivement en cause le modèle d’une organisation essentiellement individuelle et hiérarchique du travail”, explique la direction dans son rapport. Elle cite en sens notamment l’essor du télétravail au cours des dernières années, les impératifs de prise en compte des enjeux de santé et de qualité de vie au travail ou encore la nécessaire conciliation des espaces de travail avec les nouveaux besoins (mode projet, mode agile). Inadaptation. Reste que lors de la crise, les formes actuelles d’organisation du travail et d’aménagement des locaux “se sont révélées souvent non seulement inadaptées aux contraintes et exigences de la situation mais également insuffisamment évolutives pour permettre aux différentes administrations de restaurer rapidement leur pleine capacité d’action”, affirme la DIE. À ce propos, elle pointe particulièrement du doigt des espaces de travail publics “standardisés” et “inscrits dans une longue tradition administrative”. Et ce compte tenu d’un management du “contrôle” et du “présentiel” ainsi que de bureaux “très cloisonnés”, “peu modulables et normés”. Ces configurations de travail étant aujourd’hui remises en cause, la DIE appelle donc à une “nouvelle approche” de l’immobilier public pour les projets d’aménagement actuels ou futurs. Une approche “par l’usage” et “l’activité” de l’agent, “à placer au centre des réflexions”, explique la direction. “L’immeuble de bureaux ne peut plus se résumer à un nombre et à une juxtaposition de postes de travail et de salles de réunion, ni le poste de travail à un bureau, un ordinateur, une chaise, un caisson, un porte-manteau”, poursuit la direction. Modularité et optimisation. Outre le développement d’espaces partagés de travail ou de tiers-lieux, la DIE recommande d’aller vers un “immobilier résilient” par la recherche de la “modularité” et de la “réversibilité” des espaces de travail “afin d’adapter l’immobilier aux évolutions d’usages et d’organisation”. Elle pousse ainsi les services de l’État à privilégier les bâtiments dont les architectures “offrent des possibilités de modularité” ou encore à “adopter des aménagements modulaires facilitant le passage d’une posture de travail à une autre (travail individuel, travail collaboratif…)”. Cette recherche de nouveaux modes d’organisation du travail doit s’accompagner d’une “optimisation de l’affectation des surfaces mobilisées”, selon la DIE. Elle recommande ainsi d’identifier les surfaces peu ou pas utilisées pour les inclure dans les plans de réaménagement globaux, “notamment dans la perspective d’y créer des espaces collaboratifs et de convivialité”. Moins de locaux affectés aux bureaux individuels, donc, en contrepartie d’espaces collectifs plus importants. [Compte rendu par Bastin Scordia, sur le site internet acteurspublics.fr, 22/6/2021] |
Note de contenu : |
I. Un immobilier public aujourd'hui inadapté
I.A. De nouvelles façons de travailler qui engendrent de nouveaux besoins
A.1. La diffusion et la banalisation du télétravail
A.2. Des changements profonds dans les modalités d'organisation du tr[...]
I. Un immobilier public aujourd'hui inadapté
I.A. De nouvelles façons de travailler qui engendrent de nouveaux besoins A.1. La diffusion et la banalisation du télétravail A.2. Des changements profonds dans les modalités d'organisation du travail A.3. Des exigences plus fortes en matière de qualité de vie au travail I.B. Des espaces de travail publics standardisés et inscrits dans une longue tradition administrative B.1. Un management du contrôle et du présentiel B.2. Des espaces très cloisonnés, peu modulables et normés B.3. Des outils numériques encore insuffisamment déployés B.4. Des configurations de travail aujourd'hui remises en question II. Une nouvelle approche nécessaire pour concevoir les espaces de travail de demain II.A. Une approche par l'usage et l’activité à placer au centre des réflexions II.B. Une démarche construite sur un mode participatif pour conduire et accompagner le changement II.C. Penser un immobilier public dès aujourd'hui pour mieux s'adapter demain III. Vers de nouveaux modes de travail au sein de l'immobilier public III.A. Une modularité générale des bâtiments à rechercher III.B. Des situations de travail variées et complémentaires III.C. L'impact sur la PIE Conclusion Annexes |
Précision sur le document : | Rapport/Etude |
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