Titre : | Val Plumwood et les lieux particuliers : perspective écoféministe sur les lieux de vie |
Auteurs : | Layla Raïd, Auteur |
Année de publication : | 2020 |
Présentation physique : | P. 207-220 |
Mots clés : |
Écoféminisme
Relations homme-animal Chaînes alimentaires Lieu (philosophie) |
Note générale : | Bibliogr. p. 219-220 |
Résumé : |
Philosophe écoféministe australienne, Val Plumwood propose une critique écologique de la raison moderne, développée dans deux livres, "Feminism and the Mastery of Nature" et "Environmental Culture".
J’examinerai plus particulièrement ici un ar[...]
Philosophe écoféministe australienne, Val Plumwood propose une critique écologique de la raison moderne, développée dans deux livres, "Feminism and the Mastery of Nature" et "Environmental Culture".
J’examinerai plus particulièrement ici un article écrit en 1999, "Being Prey", qui envisage l’enchevêtrement des humains et de la nature dans ce qu’il a de plus terrifiant pour nos imaginaires : notre appartenance à la chaîne alimentaire. Une des séductions de la modernité réside dans le déni de cette appartenance, selon Plumwood. Contre ce déni, elle élabore les éléments d’une spiritualité écologique, centrée sur le lieu de vie. J’en présenterai certains aspects à partir de l’éthique interspéciste et dialogique au cœur de sa pensée. [...] À quelles conditions peut-on penser qu’un lieu a une âme, et que veut-on dire par là ? L’écoféminisme de Plumwood nous invite à voir que la domination patriarcale, en faisant de la nature notre autre inférieur, interdit de penser véritablement l’âme d’un lieu. Ou alors il s’agit d’une âme dominée, rapetissée, prisonnière, où le terme d’âme est une simple métaphore, le discours vrai sur le lieu étant renvoyé à celui des sciences, c’est-à-dire, en fait, à la mythologie d’un discours scientifique qui serait dénué de tout appel à des valeurs. Si ce n’est pas une métaphore cependant, de quoi s’agit-il ? [Introduction, p. 207-208] |
Note de contenu : |
Introduction.
I. Écoféminisme et altérisation.
II. Le crocodile marin.
III. Être une proie.
IV. Des mangeurs immangés.
V. Les autres terriens.
VI. Une spiritualité matérialiste du lieu.
Conclusion.
Introduction.
I. Écoféminisme et altérisation. II. Le crocodile marin. III. Être une proie. IV. Des mangeurs immangés. V. Les autres terriens. VI. Une spiritualité matérialiste du lieu. Conclusion. |
Note supplémentaire : | Mis en ligne sur Cairn.info le 25/08/2021 |
Précision sur le document : | Congrès |
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