Titre : | Pour une alimentation durable ancrée dans les territoires |
Auteurs : | Florence Denier-Pasquier, Auteur Albert Ritzenthaler, Auteur France, Conseil économique, social et environnemental (2008-....), Auteur |
Editeur : | Paris : Journaux officiels |
Année de publication : | 2020 |
Collection : | Les avis du Conseil économique, social et environnemental, ISSN 0767-4538, 2020-27 |
Présentation physique : | 173 p. |
ISBN/ISSN/EAN : | 978-2-11-155690-4 |
Mots clés : |
Alimentation -- Aspect environnemental
Agriculture durable -- France Agriculture de proximité -- France |
Note générale : | Bibliogr. p. 111-115 |
Résumé : |
La récente crise sanitaire, le changement climatique, la dégradation de l’environnement, la perte de biodiversité, l’augmentation de la précarité alimentaire et les nombreux mouvements sociaux, font plus que jamais de l’alimentation un enjeu cap[...]
La récente crise sanitaire, le changement climatique, la dégradation de l’environnement, la perte de biodiversité, l’augmentation de la précarité alimentaire et les nombreux mouvements sociaux, font plus que jamais de l’alimentation un enjeu capital pour la société. Ils interrogent le système alimentaire mondialisé construit au XXème siècle qui n’est pas durable et doit être repensé.
Organiser la transition vers une alimentation durable nécessite de s’appuyer sur la notion de régimes alimentaires eux-mêmes durables qui, selon la définition de la FAO, "contribuent à protéger et à respecter la biodiversité et les écosystèmes, sont culturellement acceptables, économiquement équitables et accessibles, abordables, nutritionnellement sûrs et sains, et permettent d’optimiser les ressources naturelles et humaines". Leur ancrage dans les territoires permet d’aborder ensemble les enjeux de relocalisation de l’économie, de construction d’une offre alimentaire à faible impact environnemental et fondée d’abord sur les ressources naturelles locales, de reconnexion des citoyens avec tous les enjeux que recouvrent leurs façons de se nourrir, bien au-delà de leur seul acte d’achat. Si des initiatives collectives et des Projets Alimentaires Territoriaux se sont multipliés au cours des dernières années, permettant d’amorcer une transition vers des modèles plus résilients, ils restent limités aux territoires volontaristes et aux énergies de celles et ceux qui les mettent en œuvre. Les politiques publiques sont encore trop cloisonnées et peu efficaces. Elles se confrontent aux stratégies économiques de segmentation commerciale, avec le risque de renforcer les ségrégations et de menacer la cohésion sociale indispensable dans une démocratie. Ce constat a amené le CESE à s’emparer de ce sujet dont la crise sanitaire de la Covid-19 a amplifié les défis. Ses travaux ont conduit à identifier certaines faiblesses de nos systèmes alimentaires comme la forte dépendance aux importations pour des aliments (fruits et légumes frais, légumineuses) nécessaires à des régimes équilibrés au plan nutritionnel ou les tensions entre l’organisation actuelle de l’aide alimentaire et la réduction du gaspillage alimentaire. Cet avis, qui s’inscrit dans le prolongement de celui adopté en mars 2019 dans le cadre du Grand Débat, "Fractures et transitions : réconcilier la France", vise à renforcer les politiques publiques pour réussir la nécessaire évolution de nos modèles de production, de transformation, de distribution et de consommation des produits alimentaires. [Présentation par le site internet vie-publique.fr, décembre 2020] |
Précision sur le document : | Rapport/Etude |
Documents numériques (3)
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