Titre : | Les sciences participatives au secours de la biodiversité : une approche sociologique |
Auteurs : | Florian Charvolin, Auteur Romain Julliard, Préfacier, etc. |
Editeur : | Paris : Rue d'Ulm |
Année de publication : | 2019 |
Collection : | Sciences durables, ISSN 2116-374X |
Présentation physique : | 76 p.18 cm |
ISBN/ISSN/EAN : | 978-2-7288-0659-1 |
Mots clés : |
Nature -- Observations -- Participation des citoyens -- France
Environnement -- Protection -- Participation des citoyens -- France Gestion des écosystèmes -- Participation des citoyens -- France |
Note générale : | Bibliographie p. 73-76. Glossaire |
Résumé : |
La nature observée par les sciences participatives est avant tout une nature ordinaire, celle des hirondelles et des moineaux, celle des patelles et des euphorbes réveil matin, et c’est certainement par les sciences participatives que l’on peut [...]
La nature observée par les sciences participatives est avant tout une nature ordinaire, celle des hirondelles et des moineaux, celle des patelles et des euphorbes réveil matin, et c’est certainement par les sciences participatives que l’on peut suivre, par exemple, la décroissance de la population des hirondelles des fenêtres.
Alors que la confiance de l’opinion dans les sciences s’érode, les sciences participatives pour la biodiversité bénéficient au contraire d’une popularité accrue, notamment en France. Ces pratiques d’observation et de signalement d’éléments naturels à des référents scientifiques sont réalisées, en se conformant à un protocole plus ou moins strict, par des personnes qui n’en font pas une activité professionnelle (environ 53 000 en France en 2017). Quelles sont les vertus de ces pratiques citoyennes qui font collaborer sciences et société ? Qui sont les contributeurs ? Comment l’évolution des nouvelles technologies de l’information modifie-t-elle la façon d’être amateur de nature ? En quoi le loisir peut-il servir la connaissance, en associant robustesse des données et engouement du promeneur ? La sociologie s’interroge sur la réussite des sciences participatives malgré les dissymétries persistantes dans les modes de recrutement de leurs contributeurs. L’auteur présente ici une série de thèses personnelles concernant les acteurs, les dispositifs et les techniques en œuvre, afin d’orienter le lecteur dans le foisonnement des initiatives actuelles. Sociologue de l’environnement dans ses dimensions sociohistoriques et contemporaines, Florian Charvolin est directeur de recherche au CNRS (Centre Max-Weber, Lyon). Il travaille actuellement sur l’observation et la mesure de l’environnement (biodiversité et pollution de l’air) et la question des implications politiques de la participation citoyenne à la production de connaissances. [Présentation par le site internet de l'éditeur] |
Note de contenu : |
Introduction
1. Un problème ancien réinventé par les milieux scientifiques
2. Suivre le protocole en sortie nature : de l'injonction à la pratique
3. Les acteurs et leurs dynamiques : au-delà de l'éveil à la connaissance
4. De l'apprentissag[...]
Introduction
1. Un problème ancien réinventé par les milieux scientifiques 2. Suivre le protocole en sortie nature : de l'injonction à la pratique 3. Les acteurs et leurs dynamiques : au-delà de l'éveil à la connaissance 4. De l'apprentissage à la contribution : quelle participation ? 5. Le numérique et les big data : de la promesse à la réalité |
Exemplaires (1)
Code-barres | Cote | Support | Localisation | Section | Disponibilité | Fonds spéciaux | Note publique |
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BC000000006953 | 5021 (44) CHAR S | Papier | Bibliothèque Centrale | Libre accès | En rayon Disponible |
Documents numériques (2)
Compte rendu ("Lectures", mai 2020) URL | Feuilleter un extrait URL |