Titre : | Gestion de crise : crises technologiques et crises sociales |
Auteurs : | Marie-Thérèse Neuilly, Directeur de publication, rédacteur en chef Laboratoire de recherche opératoire en psychologie et sciences sociales (Angers), Editeur scientifique |
Editeur : | Paris, Montréal... : L'Harmattan |
Année de publication : | 1996 |
Collection : | Cahiers de l'IPSA, ISSN 0760-1255, 19 |
Présentation physique : | 281 p.ill.22 cm |
ISBN/ISSN/EAN : | 978-2-7384-4281-9 |
Autre ISBN/ISSN : | 2-7384-4281-1 |
Mots clés : |
Gestion des crises
Problèmes sociaux Technologie -- Évaluation du risque Catastrophe nucléaire de Tchernobyl (1986) |
Note générale : | Textes en anglais et en français. - Avant chaque article résumés et mots clés en français et en anglais. Notes bibliogr. Bibliogr. à la fin de chaque chapitre |
Résumé : |
Ce numéro des Cahiers de l'IPSA sur la gestion de crise se propose, dans un échange entre théories et pratiques de terrain, sociologie, psychologie sociale et psychologie clinique, décideurs et universitaires, de travailler ce qui dans cette ges[...]
Ce numéro des Cahiers de l'IPSA sur la gestion de crise se propose, dans un échange entre théories et pratiques de terrain, sociologie, psychologie sociale et psychologie clinique, décideurs et universitaires, de travailler ce qui dans cette gestion relève du social, qu'il s'agisse de structure ou d'imaginaire, du groupe ou de l'individu, du statut ou du projet.
Cette mise en relation se veut temps de mise en commun d'expériences et de réflexions, tentative de théorisation, et prémices à d'autres élaborations, dans le cadre d'un groupe de recherche de l'Institut. Ce qui peut relier ces acteurs dans des pratiques professionnelles aussi différentes que rencontrer un "survivant" ou bien un groupe d'adolescents qui s'exprime dans la violence, un enfant qui a un "statut de victime", une situation de violence urbaine, d'accident ou d'urgence, c'est ce que le vocabulaire en usage appelle : une crise (sociale ou individuelle), qui se déploie dans une situation de vulnérabilité, de difficulté ou de dangerosité sociale. Car une distance importante peut séparer la planification rigoureuse et exhaustive des décideurs et des professionnels, des capacités auto-organisatrices des groupes pris dans un désastre, ou de celles des acteurs qui, par le volontariat, échapperont à ce statut de victimes générateur de stress. La réflexion peut se proposer, à partir de l'analyse, des objectifs d'efficacité, ou bien encore de clarification des pratiques, ou enfin d'élaborations théoriques à partir de ces questionnements que nous renvoie un terrain instable. Ce numéro des Cahiers de l'IPSA est organisé en trois parties. La première partie traite d'une part des relations entre des décideurs et des professionnels en situation de désastre, et d'autre part des mécanismes de solidarité qui participent à ces réponses aux situations. Cette première partie sera conclue par les résultats d'une étude menée 20 ans après la catastrophe aérienne des Andes, qui montre que c'est le caractère collectif des décisions, le sentiment d'appartenance à une communauté, la mise en oeuvre de solidarités fortes qui ont protégé les survivants d'un stress post-traumatique. La seconde partie est centrée sur la situation sociale créée en partie par l'accident nucléaire de Tchernobyl dans trois des républiques de la CEI. Cette étude est en lien avec les actions menées par l'Université Catholique de l'Ouest dans le cadre du projet des Centres Communautaires de Réhabilitation Psychologique du programme UNESCO-Tchernobyl. La troisième partie étudie la notion de crise sociale dans son acception usuelle. La précarité, la violence urbaine sont deux des manifestations identifiées comme relevant de la crise. Les contradictions sociales sont telles que "la gestion du risque est devenue un enjeu sociétal prioritaire" (Born), et que la frustration peut être à l'origine de violences et de conflits. [Introduction, p. 9-11] |
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