Titre : | Radicalité engagée, radicalités révoltées : enquête sur les jeunes suivis par la protection judiciaire de la jeunesse (PJJ) |
Auteurs : | Laurent Bonelli, Auteur Fabien Carrié, Auteur Institut des sciences sociales du politique (Nanterre), Editeur scientifique France, Ministère de la justice, Instigateur |
Editeur : | Nanterre : Institut des sciences sociales du politique |
Année de publication : | 2018 |
Présentation physique : | 216 p.tableaux |
Mots clés : |
Radicalisation violente -- Prévention
Radicalisation violente -- Lutte contre Radicalisation violente -- Et la jeunesse Intégrisme islamique -- Prévention |
Note générale : | Rapport daté de janvier 2018, remis à la Ministre de la justice le 28 mars 2018 |
Résumé : |
La direction de la protection judiciaire de la jeunesse (DPJJ) a confié à Laurent Bonelli et Fabien Carrié, sociologues et chercheurs de l’Université Paris Ouest Nanterre, le soin de mettre en oeuvre une recherche inédite sur le phénomène de rad[...]
La direction de la protection judiciaire de la jeunesse (DPJJ) a confié à Laurent Bonelli et Fabien Carrié, sociologues et chercheurs de l’Université Paris Ouest Nanterre, le soin de mettre en oeuvre une recherche inédite sur le phénomène de radicalisation chez les jeunes suivis par la protection judiciaire de la jeunesse (PJJ). Ils se sont intéressés aux différentes manières de s’approprier une forme de radicalisation et aux conditions sociales qui les produisent.
Après 18 mois de recherche et 133 dossiers de mineurs étudiés (islamisme violent, nationalistes basques, corses et militants d’extrême droite), les chercheurs viennent de rendre leur rapport à Nicole Belloubet, garde des Sceaux, ministre de la Justice. Ils apportent des conclusions loin des clichés et une source de réflexion nouvelle et indispensable sur les processus de radicalisation. [Introduction du dossier de presse, p. 2] Rédigé après 18 mois de recherches et 133 dossiers de mineurs étudiés par Laurent Bonelli et Fabien Carrié, sociologues et chercheurs, ce rapport présente les conclusions de leur étude. Ils se sont intéressés aux différentes manières de s'approprier une forme de radicalisation et aux conditions sociales qui les produisent. Les conclusions de leur travail montrent que le profil des mineurs radicalisés ne correspond pas à tous les a priori associant très souvent radicalisation, précarité et délinquance. La recherche met en évidence d'autres mécanismes qui permettent de mieux comprendre les processus de radicalisation : il n'existe pas qu'un type de radicalité, mais plusieurs formes et ces dernières influent sur le type d'actes commis. Quatre formes de radicalités et deux profils sont distingués, les révoltés (les plus proches de la délinquance sont les plus éloignés des passages à l'acte les plus sérieux) et les engagés (radicalité utopique : sont le plus souvent perpétrés par des jeunes issus de familles stables, aux parcours scolaires prometteurs). [Présentation par le site internet vie-publique.fr] |
Précision sur le document : | Rapport/Etude |