Titre : | Entre "déradicalisation" et désengagement : comparatif franco-belge |
Auteurs : | André Dumoulin, Auteur |
Editeur : | Bruxelles : Institut royal supérieur de défense |
Année de publication : | 2019 |
Collection : | Sécurité et stratégie, ISSN 2295-0915, 142, mai 2019 |
Présentation physique : | X, 68 p. |
Mots clés : |
Radicalisation violente -- Prévention -- Belgique
Radicalisation violente -- Prévention -- France Radicalisation violente -- Lutte contre Terrorisme islamiste -- Lutte contre |
Résumé : |
Dans le cadre de la lutte contre le terrorisme, l’accord de gouvernement du 10 octobre 2014 (p. 143 par. 6.4.5) mentionne l’approche intégrale de la radicalisation : "La protection de l’État de droit démocratique et la sécurité de nos citoyens c[...]
Dans le cadre de la lutte contre le terrorisme, l’accord de gouvernement du 10 octobre 2014 (p. 143 par. 6.4.5) mentionne l’approche intégrale de la radicalisation : "La protection de l’État de droit démocratique et la sécurité de nos citoyens constituent une priorité absolue pour le gouvernement. Aujourd’hui, elle se trouve sous la pression de la menace croissante de la radicalisation et du terrorisme [...]. Par conséquent, le gouvernement élaborera une approche intégrale de la radicalisation dans le cadre de laquelle une concertation sera développée à court terme avec les entités fédérées et une politique sera développée au niveau tant préventif, proactif et judiciaire qu’administratif".
Quel est l’état de la question plusieurs années après cette déclaration ? Quels sont les programmes de déradicalisation ou plutôt de désengagement ? Quelles sont les politiques menées par la Belgique et la France ? Sommes-nous prêts pour assurer le suivi des "returnees" et faire face aux terroristes potentiels solitaires non décelables ? Pouvons-nous intégrer le concept de "radicalisation" dont une des définitions désigne "l’adoption progressive et évolutive d’une pensée rigide, vérité absolue et non négociable, dont la logique structure la vision du monde des acteurs, qui usent pour la faire entendre de répertoires d’action violents, le plus souvent au sein de structures clandestines, formalisées ou virtuelles, qui les isolent des référents sociaux ordinaires et leur renvoient une projection grandiose d’eux-mêmes". Pouvons-nous adopter cette définition dès lors que l’on s’affronte sur son sens final et que l’on observe bien des confusions associées à ce terme et bien des difficultés à reconnaître leurs référents ? Certains auteurs pratiquent plutôt le mot "radicalité" car il comprend à la fois des actes, des faits ou des comportements qui transgressent des normes établies, incluant la réaction à ces transgressions de la part des institutions qui y voient une menace de subversion pour l’ordre politique et social dont elles sont les garantes. La présente étude a pour objet d’examiner synthétiquement les champs sociologiques, psychologiques, religieux et idéologiques autour du radicalisme (exclusion et auto-exclusion, transgression/réaction), en se concentrant sur le radicalisme associé au terrorisme et aux opérations violentes de Daesh (État islamique, EI) avant d’aborder les politiques pluridimensionnelles engagées en Belgique et en France pour lutter contre cet extrémisme. Enfin, avant de poser quelques recommandations spécifiques, nous aborderons par une lecture comparative et synthétique les différentes politiques mises en oeuvre en Belgique et en France pour lutter contre le radicalisme violent. Dans tous les cas, le djihadisme est un "fait social total" (selon Khosrokhavar) impliquant bien des facettes. En guise d’avertissement : la littérature sur la question du radicalisme est immense et se compte en millions de pages. La présente étude n’a pas d’autre ambition que de réaliser une tentative ultra-synthétique de cette problématique complexe et multifacettes. [Sommaire p. V-VI] Le Dr. André Dumoulin est chercheur au Centre d’études de sécurité et défense de l’Institut royal supérieur de défense et chargé de cours à l’Université de Liège. Il est membre du Centre d’Étude sur le radicalisme et le terrorisme (CETR) à l’ULiège. [L'auteur, p. I] |
Note de contenu : |
Introduction
Partie 1. Analyse politique, idéologique, sociologique, philosophique, éducationnelle et identitaire du phénomène de radicalisation
1. Aspects politiques et géopolitiques
2. Aspects sociologiques
3. Aspects religieux
4. As[...]
Introduction
Partie 1. Analyse politique, idéologique, sociologique, philosophique, éducationnelle et identitaire du phénomène de radicalisation 1. Aspects politiques et géopolitiques 2. Aspects sociologiques 3. Aspects religieux 4. Aspects psychologiques 5. Aspects communicationnels 6. Aspects idéologiques Partie 2. Propositions et mesures contre la radicalisation et pour le désengagement (Belgique et France) 1. La déradicalisation en milieu carcéral 2. La déradicalisation en milieu local et de proximité 3. La déradicalisation en milieux éducationnels Conclusion générale Recommandations pour la Belgique Annexes |
Précision sur le document : | Rapport/Etude |
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