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Résumé :
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Dirigé par Aloys Beguin, professeur au sein de la Faculté d’architecture (ULiège) et ancien collaborateur d’Émile-José Fettweis, l’ouvrage développe un discours critique tant sur la biographie de l’homme que sur la production de l’architecte tou[...]
Dirigé par Aloys Beguin, professeur au sein de la Faculté d’architecture (ULiège) et ancien collaborateur d’Émile-José Fettweis, l’ouvrage développe un discours critique tant sur la biographie de l’homme que sur la production de l’architecte tout au long de sa carrière.
La biographie ainsi que l’analyse d’une sélection de bâtiments est portée par Émilie Hugo, ancienne étudiante en architecture, et dont le mémoire intitulé "Émile-José Fettweis, une unité de styles" avait suscité enthousiasme du jury en 2014. L’analyse des bâtiments est en outre soutenue par un texte critique montrant la position de Fettweis dans le contexte de la remise en question du modernisme.
Plusieurs chercheurs s’expriment également sur des axes méconnus ou peu étudiés comme les questions urbaines et territoriales ou la portée pédagogique de l’œuvre de l’architecte verviétois.
L’ouvrage est aussi l’occasion de redécouvrir le travail de Noël Randaxhe, plasticien dont les rapports avec l’architecture font l’objet d’une première étude critique et sensible.
Né à Verviers en 1927, diplômé de l’Institut Saint-Luc en 1952 puis stagiaire chez Robert Schuiten, Émile-José Fettweis apparaît comme l’une des grandes figures du Mouvement moderne belge de l’immédiat après-guerre, à l’instar de Roger Bastin, Jacques Dupuis ou Albert Bontridder. Dès le début de sa carrière, Fettweis fait l’objet d’une critique enthousiaste. En 1956, à une époque où le Prix Van de Ven sélectionne des candidats comme Renaat Braem, Jacques Wybauw ou Lucien-Jacques Baucher et Jean-Pierre Blondel, le travail de Fettweis est couronné avec la maison Gilissen à Heusy. Deux ans plus tôt, c’était son ami Henri Stenne qui avait obtenu le prix avec une habitation à Polleur, non loin de Verviers. Les deux hommes collaboreront d’ailleurs jusqu’en 1964 au sein du "Groupe A".
Dès le début de sa carrière, Fettweis adopte une écriture personnelle se distinguant par une affirmation très nette des matériaux, une implacable rigueur géométrique et une évidente logique spatiale. Passant du Modernisme au Brutalisme, son écriture se caractérise également par une attention poussée au contexte environnemental. En tant qu’urbaniste, la rénovation du village de Limbourg est unanimement reconnue par la critique. L’œuvre de Fettweis se distingue également par de nombreuses collaborations avec des plasticiens en particulier avec André Blank et Noël Randaxhe.
Émile-José Fettweis connaît également une longue carrière d’enseignant au sein de l’Institut supérieur d’Architecture Saint-Luc où il professe de 1969 à 1996.
[Présentation par le site internet archidoc.archi, septembre 2019]
Émile José Fettweis, né à Verviers le 4 juillet 1927 et décédé à Verviers le 29 juin 2021, est un architecte, urbaniste et chercheur belge. Il est diplômé de l’Institut Saint-Luc de Liège en 1952 et est resté très impliqué dans l’enseignement de cette école. Il est connu pour ses réalisations dans la région de Verviers mais aussi pour ses recherches typo-morphologiques en Wallonie. [d'après Wikipedia et "le Soir" 1/7/2021]
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