Titre : | Régression de la démocratie et déchaînement de la violence |
Auteurs : | Monique Chemillier-Gendreau, Auteur Régis Meyran, Intervieweur |
Editeur : | Paris : Textuel |
Année de publication : | 2019 |
Collection : | Conversations pour demain, ISSN 1271-9900 |
Présentation physique : | 140 p.21 cm |
ISBN/ISSN/EAN : | 978-2-84597-746-4 |
Mots clés : |
Violence (droit)
Démocratie |
Résumé : |
Alors que tous les régimes s’en revendiquent, l’idée de démocratie est aujourd’hui vide de sens. Réduite à un ensemble de recettes (suffrage universel, séparation des pouvoirs ou contrôle constitutionnel), la démocratie laisse le champ à des pou[...]
Alors que tous les régimes s’en revendiquent, l’idée de démocratie est aujourd’hui vide de sens. Réduite à un ensemble de recettes (suffrage universel, séparation des pouvoirs ou contrôle constitutionnel), la démocratie laisse le champ à des pouvoirs populistes qui n’hésitent pas à se montrer favorables à l’armement des citoyens.
Qu’a-t-il donc manqué à la démocratie telle qu’elle a été théorisée et mise en pratique jusqu’ici, pour que les peuples s’en détournent et remettent leurs destins à des dictateurs ou des aventuriers ? Mobilisant La Boétie, Clastres, Abensour, Monique Chemillier-Gendreau nous rappelle que le seul titulaire du pouvoir est le peuple dans sa diversité. Mais toute perspective seulement nationale est insuffisante. Les institutions internationales imaginées au sortir de la Seconde guerre mondiale, n’ont pas réussi à garantir aux peuples ni la sécurité collective, ni la justice sociale, ni la sauvegarde de leur environnement. L’auteure réfléchit dans cet entretien à une nouvelle architecture mondiale à même de reprendre l’idée de paix, non comme la seule absence de guerre, mais comme la recherche d’une société juste et bonne. Monique Chemillier-Gendreau est professeure émérite de droit public et de science politique à l’Université Paris-Diderot. Elle plaide notamment devant la Cour internationale de justice de La Haye. [Présentation par le site internet de l'éditeur] Voir Le Soir, 27/8/2019, p. 20, rubrique "Opinions & idées" : "L'entretien : "La grande régression, c'est le refus du multiple." Malade, la démocratie laisse le champ libre aux populistes. Pour la juriste Monique Chemillier-Gendreau, il faut réécrire une théorie du bien commun à l'échelle universelle, chevillée autour de la notion de liberté." |
Exemplaires (1)
Code-barres | Cote | Support | Localisation | Section | Disponibilité | Fonds spéciaux | Note publique |
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BC000000004446 | 3217 CHEM R | Papier | Bibliothèque Centrale | Libre accès | En rayon Disponible |
Documents numériques (1)
![]() Interview de l'auteure (RTBF La Première, "Au bout du jour", 1/10/2019, 18 ') URL |