Titre : | La sculpture gothique à Tournai : splendeur, ruine, vestiges |
Auteurs : | Ludovic Nys, Directeur de publication, rédacteur en chef Louis-Donat Casterman, Directeur de publication, rédacteur en chef Association internationale scientifique Roger de le Pasture (Tournai), Directeur de publication, rédacteur en chef Pierre Decourcelle, Collaborateur |
Editeur : | Bruxelles, Anvers : Fonds Mercator |
Année de publication : | 2018 |
Présentation physique : | 350 p.ill.30 cm |
ISBN/ISSN/EAN : | 978-94-6230-215-0 |
Mots clés : |
Sculpture gothique -- Tournai (Belgique)
Architecture gothique -- Tournai (Belgique) |
Note générale : | Bibliogr. p.323-345. Index |
Résumé : |
Entre Seine et Rhin, Tournai, ville des anciens Pays-Bas relevant de la couronne de France et siège épiscopal du comté de Flandre, a connu du XIIe au XVe siècle son rayonnement le plus large. Un de ses atouts résidait dans le calcaire carbonifèr[...]
Entre Seine et Rhin, Tournai, ville des anciens Pays-Bas relevant de la couronne de France et siège épiscopal du comté de Flandre, a connu du XIIe au XVe siècle son rayonnement le plus large. Un de ses atouts résidait dans le calcaire carbonifère extrait de son sous-sol. C’est cette pierre de teinte sombre qui fournit le matériau de construction des très nombreux édifices, au premier rang desquels la cathédrale Notre-Dame, qui hérissent aujourd’hui encore le panorama de la cité.
C’est elle également qui fut à l’origine d’une production de lames funéraires gravées, gisants en relief et stèles votives, qui contribuèrent notoirement à la réputation de ses ateliers. Exportées parfois très loin, par-delà les mers, ces œuvres couvraient le sol et les murs des sanctuaires de la ville. Véritable miroir de ses élites, elles y ont condensé des décennies d’histoire urbaine. Mais, à cette parure de pierre riche de mille visages et d’autant d’images de dévotion, faisaient également écho d’autres sculptures, celles notamment qui ornent encore le porche occidental de la cathédrale, celles surtout qui couvraient les innombrables jubés et retables des églises, tous aujourd’hui disparus. Les aléas de l’Histoire n’ont pour ainsi dire rien laissé de cet apparat médiéval. La crise iconoclaste de 1566 fut pour beaucoup dans sa disparition, les réaménagements ultérieurs des édifices de culte aux XVIIe et XVIIIe siècles achevant de le faire disparaître. Seuls ne nous sont parvenus que de rares témoins, fragmentaires pour la plupart, réapparus lors de fouilles ou de travaux. Ils forment à ce jour une poignante collection qui connaît le triste sort d’être invisible des historiens d’art et du public depuis la fermeture de la section médiévale du musée de Tournai, voici plus d’un quart de siècle, et celle, qui suivit, du chœur gothique de la cathédrale en restauration. Là est, parmi d’autres, l’enjeu de cet ouvrage : faire redécouvrir ce corpus lapidaire tournaisien dans lequel s’est stratifiée la mémoire longue d’une ville et projeter enfin sur lui la lumière qu’il mérite. [Présentation par le site internet de l'éditeur] |
Exemplaires (1)
Code-barres | Cote | Support | Localisation | Section | Disponibilité | Fonds spéciaux | Note publique |
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BC000000002312 | 7303 (493) NYS S | Papier | Bibliothèque Centrale | Libre accès | En rayon Disponible |
Documents numériques (3)
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