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Vous voulez mieux comprendre la crise ukrainienne ?
CAIRN.INFO [*] peut vous y aider !
Voici quelques suggestions de lectures (livres, chapitres de livres, articles de revues) :
[billet d'actualité mis en ligne dès le 1er jour de la guerre, le 24 février 2022 à 13 heures, mis à jour jusque fin juillet 2022]
1. Trois livres de référence.
> "L'Ukraine : de l'indépendance à la guerre" (Alexandra Goujon, éd. Le Cavalier bleu, 2021, 174 p., coll. "Idées reçues")
Plan :
- Une histoire mouvementée
- Un espace fracturé ?
- Une société révoltée
- Une place régionale complexe
> "Géopolitique de l'Ukraine" (Emmanuelle Armandon, Presses universitaires de France, 2016, 127 p., coll. "Que sais-je ?")
Plan :
I. Le "retour à l’Europe" de l’Ukraine
II. Les relations ukraino-russes
> "L'Ukraine" (Olivier de Laroussilhe, Presses universitaires de France, 2002, 125 p., coll. "Que sais-je ?")
Plan :
I. Le cadre naturel et la population
II. Une histoire longtemps imposée par la géographie
III. L'indépendance : 1991
IV. Les éléments de la consolidation
V. La transition
2. Une sélection d'articles de revues et chapitres de livres.
Présentée dans l'ordre antichronologique de la publication des documents, cette sélection permet de remonter le fil du temps, offrant une grande variété d'angles d'approche, d'opinions (voire de partis-pris), de degrés de lucidité aussi ... Elle montre également que la question ukrainienne n'est pas neuve.
[La sélection est ponctuée de quelques repères chronologiques essentiels.]
> "La Méditerranée et la guerre en Ukraine : la rupture est aussi au sud" (Pascal Ausseur, dans "Revue Défense nationale", n° 852, été 2022, p. 7-12)
La guerre déclenchée par la Russie contre l’Ukraine bouleverse les équilibres géopolitiques déjà fragiles autour de la Méditerranée. Les tensions se sont accrues, attisées par une posture russe agressive pour déstabiliser l’Europe, ses institutions et ses projets politiques et économiques. Il est urgent de réagir et de sortir de l’irénisme.
> "Guerre en Ukraine : voix de Russie" (Anne Le Huérou & Aude Merlin, dans dossier "(Sur)vivre en Russie", "La Revue nouvelle" n° 5/2022, p. 39-47)
La société civile russe existe-t-elle encore depuis l’invasion de l’Ukraine ? Est-elle complètement laminée ou reste-t-il des espaces d’expression ? Après un rappel des conditions d’émergence de celle-ci dans la Russie postsoviétique, les auteures reviennent sur la montée progressive des logiques répressives depuis le début des années Poutine, montrent que l’invasion de l’Ukraine constitue une sorte de paroxysme, tout en soulignant la persistance de pratiques contestataires et en évoquant les reconfigurations à l’œuvre.
> [Ukraine & Russie] (3 articles dans la revue "Esprit : comprendre le monde qui vient", n° 487-488, juillet-août 2022, p. 129-162)
> "La guerre en Ukraine, une nouvelle crise nucléaire ?" (Dominique Mongin)
La stratégie russe en Ukraine relève de la dissuasion offensive, dans l’objectif de déconstruire l’espace européen démocratique. Elle exige une nouvelle architecture de sécurité de l’Europe, y compris une stratégie de dissuasion commune.
> "La construction de la forteresse Russie" (Bernard Chappedelaine)
La transformation de la Russie en une forteresse assiégée, qui trouve son aboutissement avec l’invasion de l’Ukraine, est un projet politique, économique et idéologique mûri de longue date par Vladimir Poutine et par les dirigeants des services de sécurité (siloviki), dont l’influence n’a cessé de croître.
> "L’Ukraine, sa résistance par la démocratie" (Annie Daubenton)
Après les événements de Maïdan en 2013, l’Ukraine décentralise l’État, sur le modèle des hromadas ruraux, ce qui suscite une profonde démocratisation du pays. Et ce sont les commandements locaux qui organisent la résistance à l’invasion russe en février 2022. Un contre-modèle à l’autoritarisme russe ?
> "Pour vivre il faut une espérance folle. Trois voix poétiques d’Ukraine aujourd’hui : Kateryna Kalytko, Lubov Yakymtchouk, Serhiy Jadan" (Présentées et traduites par Iryna Dmytrychyn, dans la revue "Po&sie", éd. Belin, n° 179-180, [juillet] 2022, p. 31-44)
> "Russie-Ukraine : scénarios à l’horizon 2025" (Marie Ségur, dans "Futuribles : l'anticipation au service de l'action", n° 449, juillet-août 2022, p. 68-72)
La rubrique "Repères" de ce numéro présente les scénarios élaborés ce printemps 2022 par l’association Futuribles International sur le conflit russo-ukrainien. Résultant d’un travail collectif toujours en cours compte tenu de la poursuite des hostilités, ces scénarios font et feront l’objet de révisions régulières au fur et à mesure de l’évolution du contexte international.
Plan :
- Scénario 1. Enlisement et banalisation du conflit
- Scénario 2. Conflit à haute intensité et guerre de blocs
- Scénario 3. Escalade du conflit et égoïsmes nationaux
- Scénario 4. Victoire de la Russie
- Scénario 5. Intégrité de l’Ukraine retrouvée
- Scénario 6. Troisième guerre mondiale
- Scénario 7. Fuite en avant russe
> "Sur la protection temporaire des personnes déplacées en provenance d’Ukraine" (Sabine Corneloup, dans "Revue critique de droit international privé", éd. Dalloz, n° 2022/2, avril-juin 2022, p. 439-442)
> "Ukraine : entre deux paix ?" (dossier thématique de 5 articles, dans la revue "Politique étrangère", Institut français des relations internationales, été 2022 [juin 2022], p. 11-79)
Sommaire :
- Ukraine : comprendre la résistance (Hervé Amiot)
- Guerre en Ukraine : Schumpeter au pays des Soviets ? (Michel Goya)
- Une nouvelle architecture de sécurité pour l’Europe ? (Dmitri Trenin)
- L’Europe centrale et orientale face au concept de zone d’influence (Roman Kuźniar)
- Les conséquences de la guerre d’Ukraine pour le secteur de l’énergie (Marc-Antoine Eyl-Mazzega)
> "Guerre en Ukraine" (dossier thématique de 6 articles, dans "Revue Défense nationale", n° 851, juin 2022, p. 103-148)
Sommaire :
- Des Russies pour des lanternes… (Hélène Blanc)
- Quand l’Otan de l’après-guerre froide s’ouvrait à l’Est (Jean de La Guérivière)
- Les conséquences de la guerre en Ukraine dans le bassin méditerranéen (Pierre Razoux)
- Une analyse géopolitique de la guerre en Ukraine (Christian Girard)
- L’OSCE à l’heure de l’Ukraine (Guy Vinet)
- Le conflit russo-ukrainien (II) : les aspects tactiques (Claude Franc)
> "Ukraine : affirmation d’une nation" (Entretien avec Alexandra Goujon [auteure du livre "L'Ukraine : de l'indépendance à la guerre", 2021], dans "Études : revue de culture contemporaine", n° 4294, juin 2022, p. 7-18)
L’invasion russe en Ukraine a contribué à renforcer un sentiment national. C’est l’aboutissement d’un long chemin depuis les mouvements nationalistes du XIXe siècle jusqu’à la Révolution de la dignité de Maïdan (2013-2014). En dépit de grandes différences entre l’Est et l’Ouest, la défense de la liberté, en opposition à l’autoritarisme russe, l’emporte largement.
> "Y a-t-il une culture ukrainienne ?" (Entretien avec André Markowicz, dans "Études : revue de culture contemporaine", n° 4294, juin 2022, p. 93-104)
André Markowicz est poète français [de mère russe] et traducteur du russe. Il a traduit tout Dostoïevski, mais aussi Gogol, Pouchkine, Boulgakov… la liste est longue. Parallèlement, il utilise sa page Facebook comme un journal d’écrivain, où il publie depuis 2013 de longs textes qui sont rassemblés en volumes aux éditions Inculte. Il y suit aussi de près les dérives de la Russie poutinienne et, depuis le 24 février, la guerre en Ukraine.
> "La guerre en Ukraine et le monde d’après ..." (dossier thématique de 6 articles, dans "Revue Défense nationale", n° 850, mai 2022, p. 7-44)
Sommaire :
- Vivre avec la Russie ? (Philippe de Lara)
- L’Europe victime collatérale de l’invasion de l’Ukraine par la Russie ? (Jean de Gliniasty)
- Russie-Ukraine : une bataille d’influence, de communication et des perceptions (Joséphine Staron)
- La Suède, prochain membre de l’Otan ? (Lars Wedin)
- La mer Noire : espace stratégique (Alain Oudot de Dainville)
- Le conflit russo-ukrainien (I) : l’art opératif (Claude Franc)
> "Que veut Vladimir Poutine ?" (2 articles dans "Études : revue de culture contemporaine", n° 4293, mai 2022, p. 7-28)
> "Ce qui guide Vladimir Poutine" (entretien avec Michel Eltchaninoff [philosophe français, auteur de "Dans la tête de Vladimir Poutine", 2015, nouv. éd. 2022])
L’invasion de l’Ukraine par l’armée russe a été décidée par le président de la Fédération de Russie, Vladimir Poutine. Cette décision, dont on peine à voir la rationalité, invite à s’interroger sur le personnage, ce qui guide son action, sa vision du monde, ses référents idéologiques et aussi la fascination qu’il a pu exercer en dehors de la Russie. La dimension religieuse – la référence à l’orthodoxie – ne doit pas non plus être ignorée.
> "Le patriarcat de Moscou face à la guerre" (Kathy Rousselet)
Les prises de position du patriarche de Moscou à propos de l’invasion de l’Ukraine ont suscité de nombreuses réactions. Il est important de déchiffrer leur imaginaire sous-jacent, qui s’appuie sur la notion de "monde russe". On peine à voir les différences avec la position de courants religieux plus nationalistes, proches du pouvoir politique.
> "Ukraine-Russie : rupture géopolitique" (dossier thématique de 10 articles, dans "Revue Défense nationale", n° 849, avril 2022, p. 7-56)
Sommaire :
- Non, la crise ukrainienne n’est pas un retour à la guerre froide, mais c’est toujours un conflit Est-Ouest (Georges-Henri Soutou)
- Les séparatismes pro-russes en Moldavie (Michael Éric Lambert)
- Ukraine et orthodoxie (Christian Makarian)
- Les essaims cognitifs, arme informationnelle des démocraties (Raphaël Chauvancy)
- Leçons de la guerre pour les Européens vues par un Américain (Michael Shurkin)
- L’Europe centrale et orientale : une communauté de destin ? (Nathalie de Kaniv)
- La Russie, l’Europe et nous (I) : réflexions sur une crise géopolitique majeure (Claude Franc)
- La Russie, l’Europe et nous (II) : ni Yalta ni Munich, mais Helsinki (Claude Franc)
- Ukraine, Russie et Églises orthodoxes : enjeux géopolitiques (Ivo Paparella)
- Azov, Kertch et Crimée : droit et géostratégie (Ivo Paparella)
> "En Ukraine et en Russie, le temps de la guerre" (dossier thématique de 9 articles, dans la revue "Esprit : comprendre le monde qui vient", n° 484, avril 2022, p. 35-104)
Sommaire :
- En Ukraine et en Russie, le temps de la guerre : introduction (Anne-Lorraine Bujon & Marie Mendras)
- Dire le vrai (entretien avec Constantin Sigov [philosophe ukrainien])
- Quand le faux met le feu : le mensonge politique de Poutine (Véronique Nahoum-Grappe)
- "Memorial" sur le front de l’histoire (Nicolas Werth)
- Sergueï Lebedev : une odyssée littéraire de la mémoire russe (Nicolas Léger)
- Briser la chaîne d’impunité (entretien avec Alexandre Tcherkassov [du Centre des Droits humains "Memorial" en Russie])
- Les sociétés civiles dans l’étau du droit russe (Catherine Iffly)
- Les nouveaux espaces du cinéma russe (Louis Andrieu)
- Le malaise de la société russe (entretien avec Andreï Kolesnikov [politiste et journaliste russe])
> "Guerre en Ukraine : les répercussions sur l’agriculture" (Marine Raffray, dans la revue "Paysans & société", n° 392, mars-avril 2022, p. 29-35)
La guerre en Ukraine entraîne des répercussions sur l’économie mondiale. Le secteur agricole pourrait en subir le contrecoup.
Plan :
- Des secousses sur les marchés agricoles
- Des conséquences sur les coûts de production des agriculteurs
- La Russie diversifie l’origine de ses approvisionnements
> "Guerre en Ukraine" (dossier thématique de 7 articles, dans "Revue Défense nationale", n° 848, mars 2022, p. 9-49)
Sommaire :
- Comment l’Histoire inspire l’actualité (Nathalie de Kaniv)
- Conflit de grande amplitude, risque high-tech et de guérilla (Christine Dugoin)
- Résilience psychologique et matérielle des Forces armées ukrainiennes (Michael Éric Lambert)
- La souveraineté nationale dans la vision russe : implications pour la politique intérieure, les relations avec les États voisins et avec l’Occident (Tatiana Kastouéva-Jean)
- De l’importance géostratégique des relations entre l’Ukraine et la Turquie (Ana Pouvreau)
- L’emploi des blindés vu par les Russes au regard de la situation en Ukraine (Marc Chassillan)
- Campagnes allemandes et soviétiques en Ukraine pendant la Seconde Guerre mondiale (Claude Franc)
[24 février 2022 : attaque de l'Ukraine par l'armée russe]
> "Ukraine-Russie, trente ans de divorce" (Marie Mendras, dans la revue "Esprit : comprendre le monde qui vient", juillet-août 2019, p. 191-198)
Les Ukrainiens ont confirmé dans les urnes leur préférence pour la démocratie, mais doivent faire face aux provocations de Vladimir Poutine, visant à saper la souveraineté de leur État.
[Avril 2019 : élection de l'actuel président Volodymyr Zelensky.]
> "L’Ukraine abandonnée ?" (Jean-François Drevet, dans la revue "Futuribles : l'anticipation au service de l'action", n° 427, novembre-décembre 2018, p. 93-104)
L’Europe orientale est-elle destinée à demeurer une poudrière, victime de ses problèmes intérieurs et, surtout, tiraillée entre les prétentions hégémoniques russes et l’incertaine politique de voisinage européenne ? Telle est l’impression qui se dégage de cette analyse centrée sur l’Ukraine (603 000 kilomètres carrés ; 44 millions d’habitants) dont la richesse proverbiale se trouve aujourd’hui dévastée.
Elle rappelle l’histoire tragique de ce pays depuis le début du XXe siècle, avant de montrer combien, après l’annexion de la Crimée, il se trouve en permanence pris en étau entre la volonté du Kremlin de le rattacher à la Russie et l’incapacité de l’Europe (et de l’OTAN) à s’y opposer avec suffisamment de vigueur. Quelles sont les forces en présence ? Quelles sont les issues possibles pour l’Ukraine ?
> "Négocier : la crise ukrainienne" (Luuk van Middelaar, chapitre dans "Quand l’Europe improvise : dix ans de crises politiques", Gallimard, octobre 2018, coll. "Le débat", p. 103-140)
Plan :
L’aimant et la frontière
Quatre moments :
- À Vilnius : une force d’attraction qui déchire (28-29 novembre 2013)
- Sur le Maïdan et aux alentours : « Fuck the EU ! » (février 2014)
- Après la Crimée : sanctions (février-juillet 2014)
- Merkel à Munich et à Minsk : les armes ou la diplomatie (février 2015)
Danser entre États-Unis et Russie
> "La crise ukrainienne : un défi pour la diplomatie européenne" (Jean-François Crombois & Diana Elagina, dans "Hermès, la revue : cognition, communication, politique", CNRS, n° 81, septembre 2018, p. 133-140)
Cet article propose d’aborder les relations entre l’Union européenne et la Russie au lendemain de la crise ukrainienne et des sanctions adoptées contre cette dernière à la lumière des concepts de communication et d’incommunication développés par Dominique Wolton. Ces deux concepts permettent non seulement de fournir une grille de lecture de l’état des relations entre les deux (ex) partenaires, mais aussi d’offrir des clés pour les repenser sur d’autres bases.
> "S’engager dans la guerre du Donbass (2014-2018) : trajectoires individuelles et reconfigurations sociales" (dossier thématique de 7 articles, dans "Revue d’études comparatives Est-Ouest", Presses universitaires de France, vol. 49, n° 2, juin 2018, p. 7-234)
Sommaire :
- Introduction (Anna Colin Lebedev & Ioulia Shukan)
- Engagés volontaires de la guerre du Donbass : les motivations pour combattre des deux côtés de la ligne de front (Oksana Mikheieva)
- D’une guerre à l’autre : les vétérans d’Afghanistan dans le conflit armé dans le Donbass (Anna Colin Lebedev)
- “I am a man and an active citizen… I did not betray my state !” : public activism in Ukraine after Euromaidan (Viktoriya Sereda)
- Émotions, liens affectifs et pratiques de soin en contexte de conflit armé : les ressorts de l’engagement des femmes bénévoles dans l’assistance aux blessés militaires du Donbass (Ioulia Shukan)
- Diplomaties publiques concurrentielles dans la crise ukrainienne : le cas de RT et Ukraine Today (Maxime Audinet)
- A people’s army : civil society as a security actor in post-Maidan Ukraine (Rosaria Puglisi)
> "En Ukraine, le passé toujours vivant" (Sébastien Gobert, dans "Études : revue de culture contemporaine", mai 2018, p. 19-30)
La lecture de l’histoire ukrainienne est très différente selon qu’on se situe à Kiev ou à Moscou. En Russie, le discours officiel tend à considérer l’Ukraine comme une partie de la grande nation russe. En Ukraine, on voit s’affirmer une lecture qui fait l’impasse sur l’époque soviétique, au risque de valoriser des courants nationalistes extrémistes.
> "La guerre dans le Donbass trois ans après les Accords de Minsk 2" (Mathieu Boulègue, dans "Revue Défense nationale", n° 809, avril 2018, p. 107-112)
La zone du Donbass reste une aire de conflictualité entre Moscou et Kiev après trois ans d’une guerre larvée avec plus de 10 000 morts. Les solutions politiques semblent difficiles à mettre en œuvre, en considérant que le Donbass est désormais un poids mort et embarrassant pour les deux parties qui refusent tout réel compromis.
> "Du "lac russe" au "lac OTAN" ? : enjeux géostratégiques en mer Noire post-Crimée" (Louis Pétiniaud, dans "Hérodote : revue de géographie et de géopolitique", dossier thématique "Géopolitique de la Russie", n° 166-167, 3e et 4e trimestres 2017, p. 217-228)
L’incorporation de la péninsule de Crimée dans la Fédération de Russie en mars 2014 constitue un moment fort dans l’évolution de la politique étrangère russe. La récupération des pleins pouvoirs sur la base militaire de Sébastopol permet par ailleurs à la Russie de renforcer sa présence en mer Noire et en Méditerranée. À l’échelle de la région pontique, cette opération a cependant eu pour effet de susciter de vives inquiétudes dans les plus petits États. Ces craintes, sans pour autant transformer radicalement leur politique extérieure, se sont cependant exprimées dans les textes officiels de Défense de chacun de ces pays.
Ces doctrines stratégiques indiquent ainsi comment la perception des acteurs extérieurs change, entre avant et après 2014. L’Otan, particulièrement, est désormais unanimement considérée comme une force de stabilisation indispensable dans la région pontique. Les enjeux de cette manœuvre territoriale sont cependant autant internes qu’externes. En réintégrant la Crimée dans la Russie, le pouvoir russe s’est à la fois assuré un point d’appui stratégique vers le sud et un puissant soutien de la très grande majorité de la population russe.
> "La stratégie maritime russe en mer Noire" (Igor Delanoë, dans "Revue Défense nationale", dossier thématique "L'ambivalence de la puissance russe", n° 802, été 2017, p. 36-41)
L’annexion de la Crimée par la Russie en 2014 a bouleversé la géopolitique de la région et le plan de modernisation de la flotte de la mer Noire échafaudé en 2000. La Russie a adapté son plan d’armement et son outil naval aux réalités post-annexion et poursuit la mise en œuvre d’une stratégie de déni d’accès.
> "L’évolution de la présence des forces armées russes en Crimée depuis 2014" (Robert Hazemann, dans "Revue Défense nationale", dossier thématique "L'ambivalence de la puissance russe", n° 802, été 2017, p. 42-49)
Trois ans après l’annexion de la Crimée, la péninsule peut apparaître comme une forteresse sous le quasi-contrôle des forces armées de la Russie. Ce territoire, pièce maîtresse du système de défense de l’Union soviétique, semble avoir retrouvé ce rôle. Cette mainmise pose un véritable défi stratégique pour l’Otan.
> ""Droit à l’État" et droit international général : étude comparée de ce droit concernant le Kosovo de 2008 et la Crimée de 2014" (Batyah Sierpinski, dans "Civitas Europa : revue juridique sur l'évolution de la Nation et de l'État en Europe", Université de Lorraine, n° 38, juin 2017, p. 109-126)
Il est intéressant d’envisager la question du "droit à l’Etat" en droit international général à travers les exemples récents du Kosovo - devenu indépendant en 2008 – et de la Crimée – qui a quitté l’Ukraine en 2014 pour être rattachée à la Russie. Ces deux cas ont été justifiés comme la mise en œuvre d’un "droit à l’Etat". Mais ces justifications ont été faites de manière contradictoire : d’une part, des justifications opposées ont concerné des normes de droit international comme l’emploi de la force armée et la question de l’intégrité territoriale, d’autre part, des justifications tout aussi opposées ont concerné la partition d’Etats, que ce soit la protection d’une population ou d’individus en danger ou la mise en œuvre du droit des peuples à disposer d’eux-mêmes.
> "Frontières fantômes et ambivalence des espaces d’identification en Ukraine" (Sabine von Löwis, dans la revue "L’Espace géographique", tome 46, 2017/2, p. 126-142)
Cet article examine la question très actuelle des divisions internes de l’Ukraine, sous l’angle de la géographie culturelle. Les journalistes, les chercheurs ou les acteurs politiques divisent volontiers l’Ukraine en plusieurs régions culturelles dont les limites sont calées sur d’anciennes frontières impériales ou nationales. Ces lectures jouent de la similitude entre certaines cartes électorales, linguistiques ou politiques.
L’étude des symboles et monuments dans deux villages de l’Ukraine occidentale de part et d’autre d’une ancienne frontière historique permet de critiquer ces interprétations univoques et de mettre en lumière l’ambivalence des espaces d’identification et des rapports à l’histoire dans ces communautés villageoises.
> "Les conséquences de la crise ukrainienne en Europe" (dossier thématique de 10 articles, dans la revue "Les Champs de Mars", Institut de recherche stratégique de l'École militaire & Presses de Sciences Po, n° 29, 2017/1, 213 p.)
Ce numéro de la revue scientifique de l'IRSEM porte sur les implications internationales et les conséquences stratégiques de la guerre en Ukraine. Il vise en particulier à examiner ses répercussions sur les projets et les pratiques de l'Union européenne (UE) et de l’Organisation du Traité de l’Atlantique Nord (OTAN) en Europe.
Pour mieux prêter attention aux écarts de perception, les articles du dossier confrontent les points de vue de spécialistes de la Russie, de l'UE et de l'OTAN. Les deux organisations chargées d'assurer la sécurité du continent envisagent rarement leurs actions de concert. Elles ont pourtant des intérêts communs, ne serait-ce que parce que vingt-deux pays sont membres des deux en même temps.
L’introduction revient sur le conflit armé qui, trois ans après le début des hostilités, se poursuit de manière sporadique, en tentant de saisir les dynamiques de la violence au niveau local et national. Quant aux articles du Forum, ils offrent des angles d’analyse originaux sur des sujets aussi divers que les obstacles politiques à une réintégration du Donbass ou les enjeux énergétiques de l’annexion de la Crimée.
Enfin, les lectures croisées et les recensions permettront au lecteur d’approfondir ses connaissances sur la sécurité européenne, les relations avec la Russie et l’évolution de la société ukrainienne.
> "Chronique du Donbass" (Emmanuel Schreiber, dans la revue "Les Temps modernes", n° 692, janvier-mars 2017, p. 81-112)
De l’Ukraine, longtemps "grenier à blé de l’Europe", le public connaît peu de choses. Quelques bribes d’histoire, les millions de paysans morts durant la grande famine des années 1932-1933, la catastrophe de Tchernobyl, plus récemment la "révolution du Maïdan", l’annexion de la Crimée par la Russie et la sécession des régions de l’Est ukrainien, les oblasts de Donetsk et Lougansk.
C’est cette région surtout ouvrière, largement russophone (et russophile), farouchement opposée aux autorités de Kiev et presqu’ignorée des médias qu’explore minutieusement Emmanuel Schreiber. Il nous fait découvrir des mineurs, privés de leurs droits à la retraite par les autorités de Kiev, des étrangers venus combattre aux côtés des forces séparatistes, ou encore des militants refusant tout compromis avec un régime qui glorifie un passé fasciste. Une tout autre Ukraine, lieu où s’affrontent intérêts économiques et géo-stratégiques et où se dessine aussi, en partie, le visage à venir de l’Europe.
> "Le calme avant la tempête ? : les évolutions politiques et sociales en Ukraine" (Mathieu Boulègue, dans "Revue Défense nationale", dossier thématique "À l’Est, rien de nouveau ?", n° 795, décembre 2016, p. 25-32)
La situation politique et sociale en Ukraine reste très compliquée et fragile, tant les antagonismes et les rivalités entre les acteurs sont importants. Les risques de dérapage sont réels, d’autant plus que le conflit avec la Russie est loin d’être résolu avec l’épineuse question du Donbass.
> "La guerre hybride en Ukraine" (Christine Dugoin-Clément, dans "Revue Défense nationale", n° 793, octobre 2016, p. 85-90)
Le conflit en Ukraine est de nature hybride. Outre les affrontements armés classiques, l’emploi massif du cyber à des fins de désinformation a contribué à accentuer les clivages entre les populations. De nombreuses leçons autour de l’hybridité sont ainsi tirées de cette guerre et qui influeront sur de futurs affrontements.
> "Les dimensions régionales du conflit d’Ukraine" (Viacheslav Avioutskii, chapitre dans "Les conflits dans le monde : approche géopolitique", dir. Béatrice Giblin, éd. Armand Colin, juillet 2016, coll. "U. Géopolitique", p. 155-167)
Plan :
- L’Ukraine : empreinte géopolitique durable de l’héritage polonais et russe
- L’Ukraine indépendante entre Berlin et Moscou (1918-1920)
- La dimension Est-Ouest à l’époque soviétique
- Les régions dans la construction nationale post-communiste
- La dimension régionale de l’oligarchie ukrainienne
- Conclusion : comment préserver l’unité d’un pays pluriel ?
> "Vladimir Poutine et la crise ukrainienne : excellent tacticien, piètre stratège ?" (Thibault Fallas, dans revue "Stratégique", Institut de stratégie comparée, n° 112, 2016/2, p. 201-208)
Idée maîtresse : la crise ukrainienne a nourri le ressentiment des décideurs et des médias à l’encontre de Vladimir Poutine. Mais les critiques traduisent surtout le désarroi de l’Occident face à un homme qui a décidé de restaurer le statut de son pays, parfois au mépris du droit. Pour autant, le dénigrement systématique, qui n’a jamais permis d’appréhender la complexité d’un adversaire ni d’en comprendre les objectifs, ne peut constituer une politique. Si nous voulons anticiper et contrer les manœuvres du Kremlin, il faut commencer à estimer son hôte à sa mesure, à le comprendre et à ne plus nous réfugier derrière des représentations stéréotypées qui nous confortent.
> "La crise ukrainienne et la naissance d’une zone de confrontation militaire symbolique au-dessus de la mer Baltique entre l’OTAN et la Russie depuis 2014" (Thibault Persegol, dans revue "Stratégique", Institut de stratégie comparée, n° 111, 2016/1, p. 149-176)
L’intervention russe en Crimée en février 2014 eut pour conséquence une aggravation de la relation entre l’Organisation du Traité de l’Atlantique Nord (OTAN) et la Fédération de Russie. Les deux anciens adversaires de la Guerre froide se lançant dans une posture de confrontation militaire symbolique, la tension s’accrût rapidement. La Baltique va rapidement devenir un des espaces privilégié de cette opposition, notamment avec l’augmentation du nombre d’interceptions effectuées par les pilotes de la NATO Baltic Air Policing sur des appareils russes, engendrant ainsi une situation potentiellement crisogène.
> "Relation gazière russo-ukraino-européenne : un dialogue à réinventer" (Aurélie Bros, dans "Revue d’études comparatives Est-Ouest", éd. NecPlus, vol. 46, n° 2, juin 2015, p. 53-82)
C’est dans un contexte de rapport de force grandissant et de méfiance exacerbée suite à la crise ukrainienne débutée en 2014 que le secteur gazier s’est retrouvé au cœur des tensions politiques opposant l’Union européenne et la Fédération de Russie. Ces tensions trouvent leurs origines dans des problèmes aussi bien structurels qu’endémiques qui précèdent largement la crise gazière de 2014. Le transit du gaz russe et la hausse des prix du gaz en Ukraine – deux sujets difficilement séparables, l’application de la nouvelle législation européenne, le système de différenciation des prix du gaz naturel opéré par Gazprom et le paiement de la dette gazière ukrainienne à la Russie sont autant de problèmes qui suscitent des débats houleux, voire enflammés.
Cette étude met en lumière les principales questions qui opposent Russes, Européens et Ukrainiens et qui s’articulent autour des grandes thématiques précédemment évoquées. L’intérêt est de présenter et comparer les différentes visions en tenant compte des aspects politiques, économiques, géographiques et historiques afin de mieux saisir les différends ayant parasité le dialogue gazier.
> "Impressions du Donbass assiégé" (Emmanuel Schreiber, dans la revue "Les Temps modernes", n° 683, avril-juin 2015, p. 256-274)
Depuis les accords de Minsk 2 en février 2015, l’Ukraine ne fait plus la une des journaux. Que se passe-t-il réellement dans ce pays ? Que pensent du conflit les habitants des régions séparatistes de Donetsk et de Lougansk, à l’est ? Emmanuel Schreiber, qu’une longue histoire lie à l’Ukraine, s’est rendu dans le Donbass peu après la signature de ces accords et du cessez-le-feu, il y a rencontré des gens auxquels on donne rarement la parole, il les a écoutés. Ce séjour lui a inspiré le reportage qu’on va lire.
> "La Russie, la Flotte de la mer Noire et l’OTAN" (Alexandre Sheldon-Duplaix, dans la revue "Stratégique", Institut de stratégie comparée, n° 109, 2015/2, p. 153-167)
La Crimée donne à la Russie une base d’opérations pour affaiblir les Turcs et accéder à la Méditerranée via le Bosphore. Décembre 1991 : l’URSS éclate. Contestée par le parlement russe en 1993, la souveraineté ukrainienne sur la Crimée implique la perte de la base navale de Sébastopol et le partage de la flotte de la mer Noire. En 2001, la doctrine maritime russe affirme la nécessité de conserver la base navale de la Flotte de la mer Noire à Sébastopol en Crimée. Le renversement du président Ianoukovitch, en février 2014, provoque une sécession de la Crimée, accompagnée par une opération des forces spéciales russes. Au référendum du 16 mars, 97 % des votants de Crimée demandent le rattachement à la Russie. Le 20 mars, la flotte de la mer Noire reprend le contrôle de Sébastopol. Annexer la péninsule irrédentiste écarte la perspective inacceptable de perdre une terre emblématique, qui deviendrait une base de l’OTAN.
> "La sécession de la Crimée appréciée au regard du droit international public" (Dimitri Trautmann, dans "Les Cahiers Portalis", n° 2, avril 2015, p. 157-162)
Le 16 mars 2014, la Crimée, alors République autonome d’Ukraine, décide de faire sécession de cette dernière et rejoint, deux jours plus tard, la Fédération de Russie. Prononcée avec plus de 95% des voix lors d’un referendum local, cette sécession intervient au sein d’un État déchiré, bouleversé par des luttes intestines incessantes entre Ukrainiens pro-européens d’un côté et Ukrainiens pro-russes de l’autre.
> "Crimée : les contradictions du discours russe" (Jean-Baptiste Jeangène Vilmer, dans la revue "Politique étrangère", Institut français des relations internationales, printemps 2015, p. 159-172)
Après avoir nié l’intervention russe en Crimée, le président Poutine a fini par la reconnaître et par employer des arguments fallacieux pour la justifier. Contrairement à ce qu’affirme la propagande russe – relayée par différents partis d’extrême droite en Europe de l’Ouest –, cette annexion est illégale et les comparaisons avec le Kosovo sont infondées. Un an après son fait accompli en Crimée, le Kremlin poursuit sa stratégie de démembrement de l’Ukraine.
[Février 2015 : accord de "Minsk II" (les combats dans le Donbass baissent d'intensité)]
> "Les enjeux de la crise ukrainienne en mer Noire" (Igor Delanoë, dans "Revue internationale et stratégique", Institut de relations internationales et stratégiques, n° 96, hiver 2014, p. 38-47)
Figurant parmi les défis sécuritaires les plus considérables auxquels sont confrontés, dans leurs relations, la communauté euro-atlantique et la Russie depuis 1991, la crise ukrainienne se révèle au cœur d’une confrontation géopolitique dont la compréhension des enjeux implique une analyse des dynamiques à l’œuvre dans la région de la mer Noire.
Zone de fracture, l’espace pontique voit, en effet, s’entrechoquer intérêts sécuritaires, économiques et énergétiques de l’Alliance atlantique et de l’Union européenne, d’un côté, et de la Fédération de Russie, de l’autre. L’annexion de la Crimée s’inscrit au sein d’un jeu plus vaste que les différents protagonistes considèrent toujours comme étant à somme nulle, dans lequel les intérêts de l’Ukraine sont presque relégués au second plan.
> "La crise du gaz de 2014 entre l'Ukraine et la Russie : beaucoup de bruit pour rien ?" (Loïc Simonet, dans la revue "Géoéconomie", n° 71, 2014/4, p. 95-118)
Les évènements de la place Maidan ont ouvert une nouvelle crise gazière entre l’Ukraine et la Fédération de Russie, alimentée par l’ampleur de la dette ukrainienne à l’égard de Gazprom, dont Moscou exige désormais le remboursement. La position stratégique de l’Ukraine, premier pays de transit d’hydrocarbures au monde, a de longue date exacerbé les tensions avec la Russie, ce qui a conduit chacun des deux États à s’efforcer de s’affranchir de la sujétion vis-à-vis de son voisin.
Quant à l’Union européenne, sa vulnérabilité par rapport au gaz russe l’a incité à faire de l’Ukraine la plate-forme énergétique de l’Europe, au point de susciter l’inquiétude de la Russie. Dans ce contexte, l’ultimatum russe du printemps 2014 a fait craindre une nouvelle interruption des flux gaziers, mais un ensemble de paramètres techniques et politiques devraient heureusement éloigner, au moins à court terme, le spectre d’un nouveau Big Zero aux frontières européennes.
> "Ukraine : les euro-déterminés ou comment l’idée européenne devient une idée nationale" (Annie Daubenton, chapitre dans "Géopolitique de la démocratisation : l'Europe et ses voisinages", dir. Jacques Rupnik, Presses de Sciences Po, novembre 2014, coll. "Références. Monde et sociétés", p. 105-134)
Plan :
- D’autres frontières pour se protéger
- L’instrument de la démocratisation
- Démocratie, indépendance ou Europe, l’équivalence des termes
- L’Europe comme fil politique conducteur
- Le miroir des sondages
- L’accord d’association, un détonateur
- L’Europe et la guerre ?
> "Euro-Russie ou Europe vs. Russie : le syndrome ukrainien" (dossier thématique de 8 articles, dans la revue "Outre-Terre : revue européenne de géopolitique", n° 41, 2014/4, p. 249-333)
Sommaire :
- Entretien avec Monsieur Oleh Kobzysty, chargé d'Affaires, ambassade d'Ukraine en France
- De la Crimée à la Russie-Eurasie : la crise ukrainienne comme révélateur géopolitique (Jean-Sylvestre Mongrenier)
- Qu'est-ce que l'Ukraine ? (Vladislav Gulevich)
- Entretien avec Son Excellence, Monsieur Alexandre Orlov, ambassadeur de la Fédération de Russie en France
- Discours du 18 mars 2014 au Kremlin (Vladimir Poutine)
- L'Europe, les Ukrainiens et la Russie (Dimitri de Kochko)
- Les avantages stratégiques de la Crimée (Julia Snegur)
- Les Chinois dans la péninsule (Laurent Amelot)
> "L’Ukraine après Maïdan : vers de nouveaux équilibres internationaux en Europe" (Anne de Tinguy, chapitre dans "Ramses 2015 - Rapport annuel mondial sur le système économique et les stratégies - Partie 3. Questions continentales et mondiales", Institut français des relations internationales, septembre 2014, p. 228-233)
La révolte déclenchée par la décision, le 21 novembre 2013, du président Ianoukovitch de suspendre les négociations sur l’accord d’association avec l’UE marquera un tournant dans l’histoire de la nation ukrainienne.
Près de 25 ans après la fin de l’URSS, l’Ukraine va-t-elle se stabiliser, préciser son identité, devenir une locomotive des changements dans l’espace postsoviétique ? L’annexion de la Crimée et le mouvement séparatiste dans le Donbass signifient-ils au contraire le début du démantèlement de son territoire et d’un chaos aux conséquences imprévisibles ? Les Ukrainiens ne sont pas seuls concernés. Les événements de ces derniers mois ont ébranlé les équilibres de l’après-guerre froide. Que seront ceux-ci au sortir de la crise ukrainienne ? De quoi sera fait l’ordre européen de demain ?
> "Le Partenariat oriental de l’Union européenne après la crise ukrainienne" (Dominik Tolksdorf, chapitre dans "Ramses 2015 - Rapport annuel mondial sur le système économique et les stratégies - Partie 3. Questions continentales et mondiales", Institut français des relations internationales, septembre 2014, p. 222-227)
En 2009, l’Union européenne lançait son Partenariat oriental avec pour objectif d’associer politiquement et économiquement l’Arménie, l’Azerbaïdjan, la Biélorussie, la Géorgie, la Moldavie et l’Ukraine. Or, si les intérêts et les attentes de ces pays ne sont pas les mêmes vis-à-vis de Bruxelles, l’initiative européenne a entraîné l’opposition de Moscou qui a mis en avant son propre projet d’intégration, l’Union eurasiatique.
> "Ukraine : premières leçons" (dossier thématique de 3 articles, dans la revue "Politique étrangère", Institut français des relations internationales, été 2014, p. 81-121)
Sommaire :
- Le conflit ukraino-russe vu de Kiev (Iouri Iakimenko & Mikhaïl Pachkov)
- Pourquoi Russie et Union européenne doivent coopérer en Ukraine (Vladimir Tchernega)
- La crise ukrainienne ou le malentendu européen (Philippe Lefort)
> "Poutine et l'Ukraine" (Gilles Andréani, dans la revue "Commentaire", n° 146, été 2014, p. 287-292)
Les événements d’Ukraine ont ouvert une crise, qui était latente et prévisible, entre la Russie de Vladimir Poutine et l’Occident, c’est-à-dire l’Europe et les États-Unis. L'article analyse cette crise et ses conséquences du point de vue politique : il montre que, si la Russie peut se donner l’illusion d’une victoire en Crimée, elle aurait beaucoup à perdre en prolongeant cette crise. Notamment si les Occidentaux se coordonnent intelligemment et rapidement pour stabiliser la frontière occidentale de l’Europe.
> "Soviétisation et désoviétisation de l’histoire en Ukraine : aspects institutionnels et méthodologiques" (Andriy Portnov, dans "Revue d’études comparatives Est-Ouest", éd. NecPlus, vol. 45, n° 2, juin 2014, p. 95-127)
L’historiographie ukrainienne est analysée à travers le prisme des transformations institutionnelles et des évolutions méthodologiques, de l’URSS à l’Ukraine post-soviétique. L’auteur montre les éléments de distinction de l’historiographie de la république d’Ukraine par rapport à la Russie, pendant l’époque soviétique, remettant en question la vision habituelle de la science historique ukrainienne considérée comme une victime du totalitarisme.
Avec les changements de la fin des années 1980-début des années 1990, l’organisation universitaire et académique héritée de la période soviétique devient le vecteur d’un nouveau contenu idéologique. L’auteur constate une "dé-modernisation" de la science historique en Ukraine, sous l’effet du développement du "narratif national ukrainien". L’historiographie ukrainienne postsoviétique, qui a adopté la terminologie et les théories "occidentales", est passée du langage de la lutte de classes à celui de la "renaissance nationale".
> "Penser l’Ukraine après Maïdan : la crise ukrainienne et la reconfiguration des identités politiques" (dossier thématique de 16 articles, dans la revue "Cahiers Sens public", n° 17-18, 2014, 263 p.)
Sommaire :
Préface (Valentyna Dymytrova)
Première partie. Les identités politiques ukrainiennes
- "Et prouverons, frères, que nous sommes de la lignée des Cosaques" : un mythe pour unir l’Ukraine ? (Maxime Deschanet)
- La révolution n’aura pas lieu : la gauche radicale ukrainienne au confluent de deux courants contraires (Julien Paret)
- Social and political life of Ukrainian diaspora and its actions in support for Ukraine in November 2013 - March 2014 (Dmytro Reshetchenko)
- L’Ukraine après le Maїdan : une nouvelle identité (Oleksandr Cherednychenko)
Deuxième partie. Les logiques de l’alientité
- Rhétorique de l’alientité (Bernard Lamizet)
- La politique étrangère de l’Ukraine avant et après Euromaïdan (Grygorii Perepelytsia)
- L’Ukraine : un enjeu crucial dans la rivalité polono-russe (David Zdrojewski)
- “Ukraine’s pain is Europe’s shame” : le Parlement européen et la crise ukrainienne (Xavier Follebouckt)
Troisième partie. L’espace politique ukrainien au prisme des medias et de la culture
- La couverture des événements ukrainiens de l’hiver-printemps 2014 dans les réseaux sociaux russes : les "nouveaux" médias au service de la propagande étatique (Alexander Kondratov)
- Les médias sociaux et les tendances de la coopération nationale et culturelle en Ukraine (Oksana Lychkovska)
- L’histoire du bilinguisme en Ukraine et son rôle dans la crise politique d’aujourd’hui (Natalya Shevchenko)
- La sur-réalité de la Russie contemporaine (Tetyana Ogarkova)
Conclusion. Comment construire la paix aujourd’hui entre la Russie et l’Ukraine ? (Antoine Arjakovsky)
Postface. Stress tests (Gérard Wormser)
> "Ukraine : des vérités qui dérangent" (Olivier Berruyer, dans "Humanisme : revue des Francs-maçons du Grand Orient de France", n° 303, mai 2014, p. 5-12)
La situation ukrainienne illustre un certain nombre de dérives alimentant les crises que nous traversons : information partielle et partiale, méconnaissance des sujets voire pure propagande, dérive technocratique de l’Union européenne, diplomatie à la dérive, intégrisme libre-échangiste, etc. Le but de cet article est d’en illustrer un certain nombre.
Avertissement : Olivier Berruyer est un bloggeur, créateur du site internet les-crises.fr connu pour relayer des opinions économiques et géopolitiques hétérodoxes ; notamment, concernant la crise ukrainienne, des points de vue pro-russes et anti-occidentaux, qualifiés de conspirationnistes par de nombreux observateurs.
> "De la révolution orange à la place de l'Europe" (Annie Daubenton, dans la revue "Esprit : comprendre le monde qui vient", janvier 2014, p. 121-125)
La société ukrainienne, qui couvait silencieusement sa "révolution démocratique" de novembre 2013, était ces dernières années tout sauf calme. Certes, durant la période qui suivit la "révolution orange" de 2004, l’humeur fut plutôt à l’amertume : la société avait massivement contribué à l’instauration d’une nouvelle gouvernance au nom d’idéaux démocratiques et elle assistait médusée à une bataille au sommet de l’État entre le président et son Premier ministre. Les promesses "oranges" s’étaient envolées et comment s’opposer à ce qui avait été considéré comme une réelle avancée dans le monde post-soviétique ?
[Novembre 2013 - février 2014 : "Euromaïdan" (manifestations pro-occidentales suite au refus du gouvernement ukrainien de signer un accord d'association avec l'Union européenne, au profit d'un accord avec la Russie).
Février 2014 : révolution de Maïdan (fuite et destitution du président Viktor Ianoukovytch).
En réaction, sécession de 3 régions pro-russes : d'une part la République autonome de Crimée, intégrée dans la Fédération de Russie ; d'autre part, dans le Donbass, la République populaire de Donetsk et de la République populaire de Kharkov.]
Février 2014 : révolution de Maïdan (fuite et destitution du président Viktor Ianoukovytch).
En réaction, sécession de 3 régions pro-russes : d'une part la République autonome de Crimée, intégrée dans la Fédération de Russie ; d'autre part, dans le Donbass, la République populaire de Donetsk et de la République populaire de Kharkov.]
> "Ukraine, un impossible héritage soviétique ?" (Roman Serbyn, chapitre dans "Sortir du communisme, changer d'époque : après la chute du Mur", dir. Stéphane Courtois, Presses universitaires de France, octobre 2011, coll. "L'innovation politique", p. 399-424)
Plan :
- L’Ukraine indépendante postsoviétique
- Une transition difficile
- La naissance du système démocratique
- Histoire et mémoire de l’Ukraine soviétique
> "Ordre et désordres à la Rada suprême de l'Ukraine : les figures de violence instrumentale dans une Chambre postsoviétique (2005-2010)" (Ioulia Shukan, dans la revue "Genèses : sciences sociales et histoire", dossier thématique "Désordres parlementaires", n° 83, 2011/2, p. 74-92)
Cet article analyse les différentes figures de violence qui agitent régulièrement le Parlement ukrainien, s’accompagnent de perturbations sonores et visuelles et se soldent parfois par des scènes de violence physique. Il montre que ces violences sont utilisées de manière instrumentale par les acteurs parlementaires et constituent pour eux un moyen possible de la compétition politique. Si ces violences, pour génératrices de désordres qu’elles soient, sont révélatrices des difficultés du travail de "mise en ordre" de la Chambre ukrainienne, elles contribuent paradoxalement à l’institutionnalisation de l’ordre parlementaire ici comme ailleurs "en train de se faire".
> "La Révolution orange est terminée : la victoire des bleus en Ukraine. La situation politique et constitutionnelle du pays après les élections présidentielles des 17 janvier et 7 février 2010" (Nicolas Maziau, dans "Revue française de droit constitutionnel", Presses universitaires de France, n° 83, juillet 2010, p. 611-638)
L’Ukraine a un nouveau Président : Viktor Ianoukovitch, chef du parti des régions élu contre Ioulia Timochenko, alors Premier ministre. Les élections présidentielles des 17 janvier et 7 février 2010 se sont déroulées dans des conditions satisfaisantes en dépit des craintes de fraude massive. Elles confirment ainsi la relative bonne santé de la démocratie ukrainienne, cinq ans après la "Révolution orange" qui avait permis, contre toute attente, l’arrivée au pouvoir de Viktor Iouchtchenko, candidat pro-occidental contre Viktor Ianoukovitch, alors soutenu par le président sortant Leonid Koutchma, l’appareil d’État et la Russie. Cette "révolution" se voulait une rupture avec la période antérieure marquée par la corruption du pouvoir, l’absence de réformes et un régime de libertés publiques restrictif. L’immense espoir porté par cette révolution a été progressivement déçu par l’incapacité du président Iouchtchenko à conduire une politique cohérente et véritablement réformatrice.
Plan :
I. Le président de l’Ukraine, chef de l’état ou chef du pouvoir exécutif ?
II. Le cabinet des ministres, organe central du pouvoir exécutif ou instrument des volontés alternées du président et de la Verkhovna Rada ?
III. L’Assemblée suprême et la Cour constitutionnelle, pouvoirs ou contre-pouvoirs ?
[Février 2010 : Viktor Ianoukovytch, pro-russe, est élu président.]
> "La Révolution orange en tant que phénomène géopolitique" (Viatcheslav Avioutskii, dans "Hérodote : revue de géographie et de géopolitique", n° 129, 2e trimestre 2008, p. 69-99)
La "Révolution orange" a constitué une des "révolutions de velours" qui ont démocratisé depuis 2000 plusieurs pays de l’Est européen et de la CEI. Elle a été mise en scène par le mouvement de jeunesse "Pora", financé et entraîné par des ONG et fondations américaines, relais de l’influence de Washington. Le nouveau président Viktor Iouchtchenko s’est orienté vers les États-Unis et l’UE. L’Ukraine est fragilisée par la rivalité stratégique États-Unis – Russie et la division entre les Ukrainiens prooccidentaux et prorusses. Après 2004, "Pora" a rejoint une structure transnationale – "Internationale de velours" – composée d’une dizaine de mouvements de jeunesse de l’Europe de l’Est et de la CEI. Son objectif est de démocratiser les régimes autoritaires et les dictatures de la CEI.
> "La détermination européenne de l'Ukraine" (Anne de Tinguy, chapitre dans "Les banlieues de l'Europe : les politiques de voisinage de l'Union européenne", dir. Jacques Rupnik, Presses de Sciences Po, novembre 2007, coll. "Nouveaux débats", p. 41-73)
Plan :
Le rapport de l’Ukraine "orange" à l’Europe
- Un choix européen confirmé par la Révolution orange
- Les Ukrainiens et l’Europe
- Des régions occidentales pro-européennes
- Les migrations ou l’européanisation par "le bas"
Le facteur européen dans les changements démocratiques
- Promotion de la démocratie et conditionnalité
- Les limites du "plein soutien" de l’UE
- De nouveaux membres influents
- Entre Russie et promotion de la démocratie, que veut l’UE ?
Quelles perspectives ?
> "L'Ukraine entre Est et Ouest : les limites de grilles de lecture héritées de la guerre froide" (Cyrille Gloaguen, dans "Hérodote : revue de géographie et de géopolitique", n° 118, dossier "L'Europe et ses limites", 3e trimestre 2005, p. 107-146)
Loin de ne représenter qu’un enjeu de politique intérieure, les récentes présidentielles ukrainiennes ont mis en exergue de nombreuses problématiques géopolitiques, dont certaines touchent l’ensemble du continent eurasiatique.
Parmi celles-ci on trouve tout d’abord la question de la nature des rapports économiques, technologiques, culturels ou linguistiques entre la Russie et l’Ukraine. Leur prégnance façonne depuis une décennie les politiques extérieure et intérieure ukrainiennes, transformant de facto l’Ukraine en une "zone de confins" entre l’Ouest et l’Est.
Derrière le spectacle médiatique de ces élections, c’est aussi le devenir de l’Espace économique commun lancé à Yalta en septembre 2003 par la Russie, le Kazakhstan, l’Ukraine et la Biélorussie qui s’est joué, tandis que la Pologne et les Pays baltes mettaient en œuvre une politique de recomposition de leur environnement géopolitique qui ne s’est très certainement pas décidée à Bruxelles. Sans nier la volonté de Viktor Iouchtchenko d’ancrer son pays dans l’espace euroatlantique, il n’est pas du tout certain que l’Ukraine pourra se permettre aujourd’hui d’oublier Moscou.
> "L'Ukraine aux limites de l'Europe ?" (François Gouyon, dans "Hérodote : revue de géographie et de géopolitique", n° 118, dossier "L'Europe et ses limites", 3e trimestre 2005, p. 147-155)
Lors de la "révolution orange", les Ukrainiens ont massivement soutenu Viktor Iouchtchenko et son projet européen pour l’Ukraine. L’arrimage à l’Ouest représente en effet un enjeu important pour l’Ukraine, en premier lieu car il lui importe de conforter son indépendance vis-à-vis de la Russie. À l’occasion du référendum sur le traité constitutionnel européen, un vif débat sur les futurs élargissements de l’UE a été mené. Ce débat intéresse évidemment l’Ukraine, et ses dirigeants ont affirmé à plusieurs reprises qu’ils maintenaient le cap vers l’Europe. Il intéresse également la Pologne, qui soutient le projet ukrainien d’adhésion à l’UE, à la fois car elle souhaite voir l’Ukraine sortir de la sphère d’influence russe et en raison d’intérêts communs aux deux pays. Pour se voir ouvrir une perspective d’adhésion, l’Ukraine cherche à achever les réformes nécessaires, à développer sa coopération économique avec les pays de l’UE et à relancer sa politique régionale.
> "La Révolution orange en Ukraine : enquête sur une mobilisation postsoviétique" (Alexandra Goujon, dans "Critique internationale : revue comparative de sciences sociales", Presses de Sciences Po, n° 27, avril-juin 2005, p. 109-126)
La révolution orange en Ukraine : un exemple de mobilisation post-soviétique. La révolution orange de décembre 2004 en Ukraine qui a amené Viktor Iouchtchenko, le candidat de l'opposition ukrainienne, à la plus haute fonction du pays, montre que le désengagement civique n'est pas une fatalité dans les sociétés post-soviétiques. Plus de dix ans après l'indépendance, la question d'un changement de régime en Ukraine s'est posée et a donné lieu à une mobilisation de masse qui peut être analysée comme l'aboutissement de la période de transition et l'évolution des stratégies des acteurs politiques face à la montée de l'autoritarisme.
> "La révolution orange : un défi pour l'Ukraine, la Russie et l'Europe" (James Sherr, dans la revue "Politique étrangère", Institut français des relations internationales, printemps 2005, p. 9-20)
La "révolution orange" va tenter de transformer son succès électoral en succès politique. Elle peut pour ce faire s’appuyer sur nombre d’éléments positifs. Mais la structure même du pouvoir, ses liens avec une économie peu transparente, et l’immobilisme de Moscou, peuvent constituer de sérieux handicaps. L’Ukraine doit redéfinir ses relations avec l’Union européenne et l’Otan ; et ces dernières élaborer une stratégie de partenariat adaptée à une situation nouvelle.
[Novembre 2004 - janvier 2005 : la "Révolution orange" (contestation du 2e tour de l'élection présidentielle donnant vainqueur Viktor Ianoukovytch, pro-russe ; est élu lors d'un nouveau scrutin Viktor Iouchtchenko, pro-occidental).]
> "Ukraine" (dossier thématique de 14 articles, dans la revue "Ethnologie française", Presses universitaires de France, vol. XXXIV, 2004/2, p. 199-317)
Notamment :
- Aux marges de l'Europe, l'Ukraine (Jean Cuisenier)
- La recherche ethnologique dans le contexte historique de l'Ukraine (Hanna Skrypnyk)
- L'architecture religieuse et traditionnelle : étude descriptive (Zoïa Goudtchenko)
- L'Église, facteur d'évolution ethnoculturelle du peuple ukrainien au XXe siècle (Galyna Bondarenko)
- La famine en Ukraine (1932-1933) (Valentyna Boryssenko)
- Les vicissitudes du patrimoine ukrainien à partir de la Seconde Guerre mondiale (Laroslava Mouzytchenkop)
- Les musées ethnographiques en Ukraine (Hanna Skrypnyk)
> "Ukraine : un difficile équilibre entre Russie et Europe" (Yann Breault, Pierre Jolicœur & Jacques Lévesque, chapitre dans "La Russie et son ex-empire : reconfiguration géopolitique de l’ancien espace soviétique", Presses de Sciences Po, 2003, p. 105-135)
Plan :
- Des identités nationales superposées et conflictuelles
- De nouveaux rapports à l’histoire
- Eltsine et Kravtchouk : de la collusion à la méfiance
- Un divorce civilisé
- Vers un rapprochement, sur des bases différentes
- L’Ukraine et sa part de la puissance militaire soviétique
- Entre l’OTAN et la Russie
- Autonomie versus prospérité, un dilemme économique complexe
- Vers une "intégration" dans le secteur de l’énergie
[24 août 1991 : proclamation de l'indépendance de l'Ukraine (l'Ukraine avait connu une première indépendance de 1917 à 1922).]
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Deux autres exemples de cette richesse documentaire de CAIRN.INFO, les billets d'actualité consacrés à :
> "Black Lives Matter" (juin 2020)
> Une nouvelle page de l'histoire des États-Unis (janvier 2021)