Éloge des communs

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Presses Universitaires de France, 11 mars 2020 - 274 pages

Comment retrouver le sens du commun et préserver l’environnement naturel et l’État social, après quarante ans d’idéologie néo conservatrice et d’emballement addictif du capitalisme ? La transformation de l’économie par un changement des pratiques quotidiennes est une des réponses, mise en pratique aujourd’hui par un nombre croissant de citoyens qui tentent de se désintoxiquer du modèle de consommation et de concurrence illimitée du capitalisme. Un tel effort est nécessaire mais il ne suffit pas : comme le réclame désormais un mouvement social et écologique de plus en plus pressant, les gouvernements doivent mettre en place des mesures énergiques de protection et de régulation des communs. Cet ouvrage alimente la réflexion en retraçant l’histoire de l’abandon du commun par les adversaires de l’État social mis en place à la Libération, et propose une critique de la sacralisation de la propriété privée pour retrouver le sens de la communauté indifférenciée du contrat social. Patrick Pharo plaide pour un libéralisme social et écologique, capable d’endiguer l'intrusion dans l’intimité des outils numériques, mais aussi de garantir à tous les habitants des ressources d’existence suffisantes.

À propos de l'auteur (2020)

Comment retrouver le sens du commun et préserver l’environnement naturel et l’État social, après quarante ans d’idéologie néo conservatrice et d’emballement addictif du capitalisme ? La transformation de l’économie par un changement des pratiques quotidiennes est une des réponses, mise en pratique aujourd’hui par un nombre croissant de citoyens qui tentent de se désintoxiquer du modèle de consommation et de concurrence illimitée du capitalisme. Un tel effort est nécessaire mais il ne suffit pas : comme le réclame désormais un mouvement social et écologique de plus en plus pressant, les gouvernements doivent mettre en place des mesures énergiques de protection et de régulation des communs. Cet ouvrage alimente la réflexion en retraçant l’histoire de l’abandon du commun par les adversaires de l’État social mis en place à la Libération, et propose une critique de la sacralisation de la propriété privée pour retrouver le sens de la communauté indifférenciée du contrat social. Patrick Pharo plaide pour un libéralisme social et écologique, capable d’endiguer l'intrusion dans l’intimité des outils numériques, mais aussi de garantir à tous les habitants des ressources d’existence suffisantes.

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